•  

    Vient de Paraitre Chez l’Harmattan

    « LE COMBAT D'UN CONGOLAIS EN EXIL »

    Réveils douloureux

    Par

    José MAMBWINI

    Ecrire l'Afrique

    ROMANS, NOUVELLES AFRIQUE NOIRE

    République Démocratique du Congo

    LE COMBAT D'UN CONGOLAIS EN EXIL
    Ce texte retrace l'itinéraire d'un intellectuel congolais ballotté entre la France et son pays natal. Le lecteur, à qui le narrateur s'adresse sur le ton de la confidence, traverse une succession de rêves dans lesquels le héros revit et revoit les moments les plus douloureux de son existence. Sa vie d'adulte, riche en péripéties, le conduit de Kinshasa à Paris, et est le véritable combat d'un homme face à son destin.

     

    Editions-Diffusion
    5-7, rue de L’Ecole Polytechnique 75005 Paris
    Comptoir et renseignements librairie : 01 40 46 79 20
    Manuscrit et fabrication : 01 40 46 79 14
    Service de presse : 01 40 46 79 22/23
    Direction commerciale : 01 40 46 79 21
    Manuscrits, fabrication : 01 43 29 86 20 (fax)
    Commercial : 01 43 25 82 03 (fax)

      


    votre commentaire
  •  

     

    Réponse à José MAMBWINI – GKV

     

     

    A Monsieur José MAMBUINI,  

    Cher Frère et Ami, 

    Avant toute chose, et sans chercher à l’avouer implicitement au grand public, en tant qu’animateur de notre Blog, j’ai toujours cherché à afficher une neutralité positive dans mes écrits. Cela ne vous empêche pas de découvrir, en lisant très bien dans les lignes, qu'à l’instar de tous les communs des mortels, j'ai aussi le droit d’avoir mon candidat préféré dans notre fief électoral. Cet homme,  je le porte dans mon cœur et je ne cesserai de le soutenir à Mbanza Ngungu, contre vents et marées. Pour rien au monde, je ne changerai mon opinion dans ce choix, dans la mesure où je crois en l'homme et en son destin. Même, si je n’ai pas pu étaler mes états d’âme durant toute la période de campagne, les rares personnes faisant partie de mon pré-carré savent que j'ai toujours soutenu le Vieux KG et pour moi, certains d'entre eux n'ont pas hésité de lui donner leurs voix. En effet, alors qu'on était presque certain à cent pour cent que le Vieux KG serait réélu, au regard de sa très brillante prestance à l'hémicycle du Palais du Peuple où il a confirmé toutes les belles choses qu'on racontait sur sa personne, il nous arrivait de nous poser cette lancinante question de savoir QUI, allaient accompagner le Vieux, dans la mesure où un homme politique, quel que soit sa grande probité intellectuelle et son honnêteté ne peut rien faire s’il est seul. Qu’il fallait des hommes et femmes de grande envergure pour lui soutenir dans ses actions.

    Dans la foulée, tous les analystes politiques et observateurs avisés de la scène politique étaient écœurés par la médiocrité qui a caractérisé notre représentativité à l’Assemblée tant Nationale que Provinciale, au cours de la législature finissante. Je savais donc que Tout Mbanza s’attendait fiévreusement au renouvellement de sa classe politique, avec l’arrivée des nouvelles têtes, porteurs de cette nouvelle espérance que nous attendons des différentes institutions de la République.  

    Vous étiez nombreux au départ postulant un poste parmi les quatre sièges prévues par la loi électorale dans le vaste territoire de Mbanza Ngungu. Il était difficile dès le départ de faire un bon pronostic dans la mesure où certains paramètres indicatifs nous échappaient totalement. Avant le début de votre campagne électorale proprement dite, nous savions que les Ngunguois étaient restés fidèles à leur légende. Mbanza Ngungu qui a toujours été fiché comme un bastion de l’opposition n’avait pas changé sa position. Certains candidats qui auraient pu concurrencer avec vous à armes égales étaient dès le départ hors jeu à cause de leur appartenance à la Majorité Présidentielle. C’est le cas des gars comme Georges Ndombasi, Professeur Mukoko, Lumia et autres Ndosiphar, qui étaient grillés pour avoir été présenté en public comme alliés du PPRD, le parti présidentiel. Et comme il y avait beaucoup de figurants dans la course, la voie était largement ouverte à ceux qui avaient battu campagne dans des bonnes conditions.  

    Au delà de votre excellente carte de visite qui met en exergue votre brillant cursus universitaire doublé de la longue et indispensable expérience accumulée grâce à votre long séjour en occident, votre éventuelle élection était souhaitée par une importante frange de notre population, particulièrement ceux qui croient réellement aux vertus du changement dans notre pays. En outre, en tant que candidat d’un parti de l’opposition, vous disposiez d’un atout supplémentaire, surtout par le fait de vous être aligné dans le seul vrai parti d’obédience Kongo, l’ABAKO qui reste notre patrimoine politique commun et demeure jusqu’à ce jour, le seul mouvement qui défend les aspirations profondes et les idéaux de nos populations. C’est dans cet ordre d’idées que j’étais personnellement intéressé par votre prestation avant et pendant les élections.  

    J’attendais la publication officielle des résultats pour vous adresser en aparté mes observations et mes réflexions personnelles sur votre avenir politique et des nouvelles stratégies à mettre en œuvre en vue d’aborder en toute confiance les futures confrontations.

    Après la compilation de tous les résultats, certainement que vous avez déjà fait le décompte de vos voix. Vous savez parfaitement pourquoi et dans quels coins vous avez raflé la grande mise. Vous savez aussi quel a été l’apport de chaque membre de votre équipe de campagne, là où le devoir l’avait envoyé. Quid de la contribution de vos deux co-listiers qui ont battu campagne ensemble avec vous. A mon avis, au moment où vous concentriez vos efforts de sensibilisation en milieu urbain, là où la télévision est captée facilement, vos co-listiers devaient se tourner, même avec des moyens de bord dans leurs milieux familiaux d’origine. C’est toujours en milieu rural que vous devriez faire la différence, car les populations des centres urbains, manipulables à souhait, sont souvent difficiles à gérer…  

    J'ouvre une parenthèse pour vous signaler que j'étais très enchanté pour avoir pensé à moi, lorsque vous aviez décidé d’annoncer votre candidature à vos amis par le NET. Ceci témoignait d'une certaine marque de confiance et de l'estime que vous aviez à notre égard. Tout en vous encourageant dans votre démarche, je me souviens vous avoir posé une question qui valait sa peine durant cette période pré-électorale. Je voulais à travers votre réponse vous donner quelques pistes à exploiter dans le cadre de cette campagne, surtout en ce qui concerne les missions que vous alliez assigner à vos deux co listiers. Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais eu de réponse à ce sujet. A mon avis, ces deux personnes clé dans votre dossier de candidature devaient être choisies en fonction de certains critères objectifs et réalistes. N'oubliez pas qu'un homme quel que soit la hauteur de son portefeuille n'est capable de sillonner les quatre coins du vaste territoire de Mbanza Ngungu qui est très hétérogène. Il est composé dans sa grande majorité des Ndibu et Besi Ngombe, auxquels il faut ajouter plusieurs manianga et bantandu qu'on retrouve dans les grandes agglomérations. Dans mon approche, si un de vos co-listiers serait de Ngombe Matadi, le second devait être choisi en milieu Ndibu, la tribu majoritaire. Cet équilibre des forces était nécessaire et indispensable en pareilles circonstances, car vouloir privilégier un groupe au détriment de l’autre a toujours été néfaste pour ceux qui tentent ce genre d’aventure. Hélas, pour des raisons que vous connaissez, vous aviez esquivé cette question. Ainsi, pour avoir refusé de vous ouvrir à moi, j’avais parfaitement compris. Sans nul doute que votre entourage vous avait déconseillé de me fournir un détail aussi stratégique qui pouvait saper leur travail. J’ai conclu qu’il y avait une certaine méfiance dans nos relations, sinon un manque de confiance réciproque. Cela m’avait poussé de rompre les ponts…  A partir de ce moment-là, j’ai commencé à suivre vos activités à distance. Mais, je savais toujours que tu avais une carte à jouer... 

    Revenons à notre fameux article dans lequel j’ai fait allusion à la naïveté de notre population qui n’a pas encore de maturité politique. N’en soyez pas vexé, car ce n’est pas le candidat José Mambuini qui a été visé, notamment dans ses choix, ni dans ses méthodes de travail. Mais, c’est à notre population dans son ensemble que nous adressons nos reproches, car à cause de sa naïveté, nos concitoyens n’ont toujours pas compris leur rôle de souverain primaire dans les votes et l’importance du geste qu’ils posent au moment du choix crucial. A l'époque de Mbuta muntu Kasa Vubu et Nzeza Nlandu, les bakongo chuchotaient en coulisse entre eux : Ka tu vota ki voti ko. Cela voulait simplement dire, qu'avant d'introduire votre bulletin dans l'urne, il faut savoir à qui vous adressez vos suffrages. Pour n'avoir pas compris ce message, dans une ville de plus ou moins 100.000 habitants, 5.000 seulement électeurs ont voté en votre faveur. Les autres ont été naïfs et sont tombés dans les pièges qui les attendaient en chemin.   

    Vos fervents supporters ont été recrutés dans les rangs de vos fidèles téléspectateurs. Hélas, ils ont été incapables de vous porter en triomphe, parce quelques uns ont été versatiles, en étalant leur inconstance dans leurs prises de position. Jetons un coup d’œil dénué de tout sentimentalisme en direction de ces électeurs, de vos électeurs. Ont-ils été tous sincères jusqu’au bout ? Connaissant très bien les mentalités, je ne voulais pas les rater, car leur comportement est répréhensible. Pour n’avoir pas joué franc jeu, je signe et persiste que la population de Mbanza Ngungu  a fait preuve de naïveté pour n’avoir pas respecté les consignes de vote et leurs engagements. Aujourd’hui, c'est toute la population qui se dit navrée et se perd en conjectures avec des « si on savait » parce que la victoire a pris la destination de Lukala. Or avec des « Si », on ne peut pas facilement remplir une bouteille. Voilà la rançon que cette population vous a réservée et loin de nous l'idée de dramatiser la situation, disons en toute honnêteté que ce premier échec est un mal nécessaire, car il prouve tant soi peu que ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent. Certaines victoires électorales ressemblent à des jeux des dés. Seules les personnes les plus futées et les plus téméraires s’en sortent victorieusement. Aussi, pour maintenir cet esprit et  le climat de confiance existant entre vous et tous ceux qui croient réellement en vous, je vous exhorte à maintenir le contact, en organisant par exemple, après la publication officielle des résultats définitifs, une émission spéciale où vous auriez l’élégance et la courtoisie de remercier publiquement tous ceux qui vous ont fait confiance. Une défaite peut servir de base aux prochianes victoires… Kadila dio ngangu Mpangi. 

    Cher José, 

    En effet, en tant qu’homme de médias, disposant de son propre outil de communication, vous sembliez partir avec une longueur d’avance sur vos adversaires. Vous croyiez en votre destin et avaient cru que la victoire serait trop facile dans la mesure où votre Télévision vous avait permis de vous faire connaître du grand public et de marquer des points. Mais, selon les informations en notre possession, le trop plein des candidats que nous avons déplorés dès le départ ont également amenuisé vos chances.  

    A Mbanza Ngungu, c’est tout le monde qui voulait devenir député ou député suppléant de l’un ou l’autre candidat. Dans ces conditions, sur qui devait-on se fier dans une cité où tout le monde est frère d’un tel ou tout le monde se côtoie dans la vie courante. Pendant ce temps, à Kuilu Ngongo et à Lukala, deux localités qui ont réussi à s’en sortir victorieusement, le nombre de postulants était très limité. Dans ces conditions, il n’y a pas eu de paupérisation des voix. Voyez ce qui s’est passé à Nkolo avec Nzuzi Mbembe qui a réussi son fameux raz de marrée, uniquement parce qu’il était l’enfant de la contrée le plus en vue. Même s’il ne l’a pas emporté, le score qu’il a réalisé doit te faire réfléchir. Ba Mbuta bawu vo : Kiaku kiaku, kia ngani, kia ngani. C’est maintenant ou jamais… Chaque candidat doit avoir en dehors des centres urbains, son électorat de base dans les villages de ses parents et leur hinterland.

    Je ne veux pas m’attarder sur la concurrence déloyale qui a fait des ravages au sein de votre propre parti où chacun voulait tirer la couverture de son côté en se faisant passer pour le meilleur candidat du parti, ni de l’effet de dédoublement du parti dont certains détracteurs se recrutaient dans notre cité. La victoire de Pépé Mbuku pour le compte de l’ABAKO est donc la conséquence de plusieurs facteurs endogènes et exogènes que vous avez certainement compris. Pépé Mbuku ne doit pas s’enorgueillir au point d’oublier les 5.000 voix que vous avez apportées et celles de M. Luvumbu Mufuankete qui ont énormément pesées dans le décompte final. C’est dans l’union que celui-ci a remporté sa victoire finale. Nous croyons que c’est dans l’unité que vous allez poursuivre l’œuvre de consolidation des activités de votre parti. Ne pas le reconnaître serait de l’ingratitude et une grave erreur politique de sa part. A ce titre, considérez sa victoire, comme étant aussi votre victoire.  

    Aussi, avant de vous quitter, je vous dirai simplement qu’à toute chose, malheur est parfois bon. Certes, avec cette défaite qui vous prive votre entrée à l’hémicycle du Palais du Peuple, c’est un rêve qui s’est brisé. Mais cela ne peut pas être considéré comme une fatalité, car la vie dans le vrai sens du terme continue. En tirant les leçons qui s’imposent, vous pouvez facilement retourner la situation en votre faveur lors des provinciales. 

    A bon entendeur, Salut ! 

     

     

    votre commentaire
  •  

    Cher José,

    Votre réponse découlant de mon analyse en rapport avec les résultats des élections législatives dans notre circonscription électorale de Mbanza Ngungu n’est pas tombée dans les oreilles d’un sourd. Au contraire, il me réconforte dans la mesure où je suis convaincu que mes écrits servent à quelque chose. Comme promis, je publie ce jour dans notre Blog, le texte de votre réaction légitime, afin que nos lecteurs soient amplement informé de la situation telle qu’elle s’est déroulée lors des législatives.

    Loin de moi l’idée de minimiser le travail de titan abattu par chaque candidat, selon ses propres moyens et convictions, ma démarche a toujours été guidée par mon souci de porter la bonne information auprès de nos fidèles lecteurs, dont la grande majorité se recrute dans les milieux de la diaspora ngunguoise.  Avant de vous donner mon propre point de vue sur les leçons que nous pouvons tirer desdites élections, je laisse à chaque lecteur le soin de lire votre courrier.

      

     

    A propos des Législatives à Mbanza Ngungu

    Réaction de José Mambuini de GKV

     

    Salut, Kocsis. C'est ton frère José Mambwini. C'est avec un grand intérêt que j'ai lu toutes tes analyses sur ton site, ou plutôt sur notre site dédié à Mbanza-Ngungu et que tu administres magistralement. Tout ce que je peux dire : "Non, les Ngungois n'attendaient pas NAIVEMENT José Mambwini..." Je crois que je mérite des encouragements pour un homme comme moi méconnu du "milieu politique ngungois" et qui est parvenu à donner, mieux à redonner l'espoir à une frange de la population déçue de la politique. C'est l'adverbe "naïvement", et non ton analyse, qui me fait réagir. Ma première exepérience dans la sphère politique "bas-congolaise" est une  réussite tant il est vrai que nous avons pu convaincre olus de 5050 personnes avec nos maigres moyens. Tout compte fait, face aux figures politiquement et financièrement connus comme les Mbuta KG, Siluvangi, les Kisombe, Lumia, Lunguana.... je n'avais aucune chance.... mais, et tu en es conscient, je figure parmi les premiers. Sans trop de modestie, je suis ce qu'il conviendrait d'appeler un " bien heureux perdant", quelqu'un qui a pu bousculer toutes les cartes. J'ai, pour ainsi dire, acquis la confiance d'une grande partie de la population du territoire de Mbanza-Ngungu... Pour un premeir essai, franchement, cher frère, je mérite un petit "bravo". La confiance que je viens acquérir auprès de la population du territoire de Mbanza-Ngungu, je compte la capitaliser dans les prochaines échéances... Il suffit d'un "petit reglage" pour que la "balle soit dans le panier".

    Tu as raison de dire que l'ABAKO est aujourd'hui un parti d'espoir, un parti d'avenir... Ce parti aurait pu avoir 2 sièges mais.... certains de ses candidats n'ont rien "foutu"... Au lieu de faire la campagne pour eux -même et pour le parti, ils passaient leur temps à faire la "campagne contre ma personne et ma candidature"... Résultats....?

    Si pour Dr YUKULA la politique est, selon tes propres mots, un apostolat, il en est de même pour moi qui pense que la politique n'est pas une profession, mais une "mission"...

    Bref, merci pour tout ce que tu as écrit concenant les élections législatives dans notre territoire. Mon résultat m'a reconforté et est une preuve que je suis dans le coeur de ces Ngungois qui "voient" loin... et qui pensent que, demain, je pourrais être utilé à notre société et surtout à notre province.

    Joyeux NOEL et bonnes fêtes de fin d'année.

    Fraternellement, José Mambwini.

    PS: d'ici fin février, nous allons inaugurer à Mbanza-Ngungu notre radio, GKV FM qui émettra sur 90.8 Mhz. 

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Kua Nkangu a Ngungu,

     

    Joyeuses Fêtes de Noël

    et BONANA 2012 

     

    Tu dia, Tu Nua

    Tu vanga ma tu zolele,

    Diambu ye ntangu ani…

     

    Mu lumbu kia nene kia lubutuku lua Mfumu eto

    Yisu Klisto, Muana Nzambi,

    Tu vutudi matondo kua yani Mfumu,

    Mvangi a nsi ye mvangi a zulu,

    Yandi u tu luakisi mu lumbu kiki.

     

    Tu lombele kua beno bawonsono,

    Nkinzi ye lumbu kia mbote,

    Mpasi tua kota ye mayangi ye nsambu

    mu « mvu » wa mpa,

     

    Tusidi mpe vuvu vo Yandi ka tewanga nkumbu ko,

    Si ka kala ye beto mpimpa ye muini,

    Mu ntangu ya kiese ye mu ntangu ya mpasi…

     

    Tu yekole Mfumu zeto za mpa evo bi mpovi

    biobio tua solele va moko mani,

    Ba sakumuka, ba kala ye nduenga ye u nkabu mu ntangu

    Ba kuenda ku Mbazi a nkanu…

     

    Tu lombele mawonsono,

    Mu nkumbu ya Se, ye Muana ye Mpeve a Nlongo.

     

     

     


    4 commentaires
  •  

     

     

      Elections 2011 : Pas de surprise à la ligne d’arrivée

    Kiakwama Kia Kiziki, Jacques Lunguana, Pépé Mbuku et Dr Yukula : Nos glorieux vainqueurs ! 

     

    Lorsque nous avions lancé à la fin du mois d’octobre sur notre Blog, notre propre analyse pour évaluer les chances des différents protagonistes qui avaient pris part aux élections législatives du mois de novembre 2011, nous n’avions pas torts de nous attarder uniquement sur les hommes et partis politiques qui avaient pignon sur rue à Ngungu Ville. Cette analyse découlait de la moisson d’informations collectées grâce à notre propre réseau composé des hommes et femmes ayant une certaine notoriété dans notre territoire. Et pourtant, celui-ci n’avait pas réuni l’unanimité au sein des différents états major de campagne. Or, il se fait que nous avions raison presque sur toute la ligne. Des voix s’élèvent aujourd’hui pour apprécier à leur juste valeur nos pronostics. Nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir misé sur les bonnes cartes, car au moment du décompte final, et à quelques exceptions près, nos prédictions viennent de se confirmer.

     

    Commençons par la valse des anciens parlementaires.

    Sans coup férir, Gilbert Kiakwama Kia Kiziki alias KG du CDC et Jacques Lunguana Matumona du MLC sont les seuls rescapés de la législature finissante. Ces deux députés étiquetés de l’opposition ont confirmé leurs places à l’hémicycle du Palais du Peuple. Plébiscité avant la fin de ce mandat comme le meilleur député du BAS Congo, KG n’a pas forcé la note dans son fief, car les ngunguois savent facilement séparer le bon grain de l’ivraie. Avec ce plébiscite KG qui est devenu aujourd’hui incontournable, passe pour le Grand Manitou de Mbanza Ngungu.

     

    Concernant Jacques Lunguana qui continue à se frayer son bonhomme de chemin, les durs moments de l’apprentissage étant révolus, c’est en toute confiance et avec l’appui de tous les siens qu’il a arraché in extremis sa victoire devant Mbuta Siluvangi, son compagnon de lutte dans le MLC.  Parlant du Sénateur Siluvangi qui avait le vent en poupe, nous pouvons avouer qu’il n’a pas démérité. Mais, dans une équipe où Lunguana a raflé plus de voix, il a été obligé une fois de plus d’accepter sa défaite.

     

    La troisième place est revenue à M. Pépé Mbuku qui passe pour un véritable inconnu à Mbanza Ngungu. On dirait que c’est la grande surprise de ce scrutin, car là ou les ngunguois trop naïfs attendaient José Mambwini de GKV, c’est plutôt ce candidat venu de Lukala où il crève l’écran qui a prouvé sa véritable force de frappe. Pépé Mbuku a abhorré les couleurs de l’ABAKO, le parti traditionnel des adeptes de Mbuta Muntu Joseph Kasa Vubu. A travers ce sacre, il confirme tant soi peu toutes les bonnes choses qu’on attend de ce parti historique qui est resté fidèle à sa légende et qui nous rappelle les véritables prouesses des pères de notre indépendance. Pour si peu qu’on peut se faire une idée sur les aspirations profondes du peuple Kongo, nous estimons qu’à l’avenir, nous devons toujours compter avec l’Alliance des Bâtisseurs Kongo.

     

    Enfin, le quatrième député qui a réussi à dribbler tous ces adversaires éberlués, c’est le Dr Martin Yukula. Cet homme qui incarne sa force tranquille a fait ses preuves et son apprentissage à l’Assemblée provinciale. Il est le champion des anti-valeurs. Il appartient à cette race des hommes qui considèrent la politique comme un apostolat.  Sa simplicité et sa courtoisie légendaires font de lui l’homme politique de son terroir le moins controversé. La population qui n’est pas dupe lui a retourné facilement l’ascenseur par un vote-promotion qui le conduit tout droit à l’Assemblée Nationale où il fera certainement parler de lui.

      

    Maintenant que nous sommes fixés sur nos futurs Représentants, levons-nous comme un seul homme pour leur présenter nos civilités. Tout en leur souhaitant un fructueux mandat à l’hémicycle du Palais du Peuple, toute la population de Mbanza Ngungu doit signer un contrat de confiance avec leurs élus qui doivent toujours privilégier les intérêts supérieurs de leur base.  

     

    Mama Mienze, Loko Ndombele, Ngina ye Vuvu, Atou Matoubuana, Siluvangi sanctionnés par le peuple

     

    Au-delà de ce quatuor victorieux composé de KG, Jacques Lunguana, Pépé Mbuku et Dr Yukula, nous constatons que certains candidats qui figurent parmi les perdants n’ont pas totalement démérités. Parmi eux, nos pensées se dirigent vers Nzuzi Mbembe (l’enfant terrible de Nkolo), Georges Ndombasi, Mufuankete Luvumbu, José Mambwini, qui ont connu des fortunes diverses et trahis certainement par leur inexpérience des grandes joutes électorales.

     

    Par contre, la grande perdante de cette confrontation reste sans conteste, Ndona Nkento Mienze  Kiaku Madeleine qui a été sanctionnée négativement par les ngunguois à cause de la position privilégiée qu’elle occupe au sein du PPRD, le parti mal aimé dans le District des Cataractes. Cette déconfiture de la grande dame est aussi un coup dur pour son poulain Loko Ndombele qui a été incapable de sortir l’eau de sa tête, face aux nombreux postulants qui se sont lancés dans la course.

     

    1er Suppléant de l’inusable Kisombe Kiaku Muisi, M. Munongo, cet originaire de la province de Bandundu qui avait miraculeusement réussi à siéger à l’assemblée nationale pour le compte de notre circonscription a fini par se rendre compte qu’on n’accède pas éternellement par effraction aux charges publiques. Raison pour laquelle, il n’avait pas postulé dans notre circonscription, préférant aller tenter sa chance ailleurs.

     

    A l’instar des postulants alignés par le PPRD, une autre catégorie des candidats malheureux ont payé comptant leurs choix politiques. En effet, dans une contrée totalement acquise aux forces de l’opposition, pour avoir affiché publiquement leurs couleurs et leur appartenance à la majorité présidentielle, ils ont été purement et simplement sanctionnés par le souverain primaire. Ngina Ye Vuvu et Atou Matoubuana de l’ARC, pour ne citer que ceux-là ont été sacrifiés non pas à cause de leur incompétence ou impopularité, mais uniquement parce que Mbanza Ngungu n’a jamais fait confiance à leur famille politique.

     

    D’autres candidats moins fortunés sont en train de s’en prendre à eux-mêmes. Nous refusons de les citer nommément, car s’ils ont été complètement désillusionnés, c’est par le manque criant des moyens. Cette situation ne les a pas permis de battre campagne dans des conditions optimales. Ils sont nombreux à avoir jeté l’éponge avant même le coup d’envoi. Aussi, la grande leçon que doivent tirer ces politiciens d’opérette est simple : On ne s’improvise pas politicien.

     

    Qu’est ce qu’on peut dire des candidats issus de la fratrie de Mfumu Kisombe, eux qui avaient des moyens pour battre honorablement leurs campagnes ? Quatre candidats s’arrogeant le droit de revendiquer chacun la légitimité et l’héritage politique de ce grand baroudeur qui a marqué la vie à Mbanza Ngungu au cours de ces quarante dernières années, c’était trop. A cause de leur égoïsme et leur soif effrénée du pouvoir, Kinioki Kijos, Véron, Nzola et XXX se sont tous cassé les dents. Le mythe Kisombe n’a pas été au rendez-vous. Que cela serve des leçons à tous ceux qui cherchent à briguer dans le désordre un mandat électif. 

     

    Gloire aux vainqueurs qui doivent rester toujours digne de leur honorabilité. Nous les exhortons à respecter leurs différentes promesses de campagne pour mériter de la confiance de leurs mandants. Quant aux malheureux perdants, qu’ils acceptent avec élégance leurs défaites, car nous savons tous que ce n’est pas encore la fin du monde. A chacun son tour, dit-on. Ainsi va la vie !

     

    Avant de terminer ce papier, nous confirmons la victoire du Dr Anatole Matusila, Président national de l’ABAKO dans la Lukaya et la déconfiture du PPRD Antoine Ghonda et de Simon Mboso (ARC), ainsi que celle de Me Kembukusua ne Nlaza à Songololo .

    Kocsis 

     

     


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires