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    AUX NGUNGUOISES ET NGUNGUOIS

    Cet espace est avant tout un cadre de retrouvailles et d'échanges entre les ngunguois de Mbanza Ngungu, communément désignés sous le vocable des Bisimbi avec les ngunguois du monde ou de la diaspora. Vous pouvez aussi y découvrir  l'histoire de votre chère cité, depuis sa création jusqu'à nos jours. 

    KOKE MIEZI Jean Kocsis : "Le Grand Citoyen de Mbanza"

               COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

           Pierre Mabeluanga, un homme fait de chair et de sang vient de nous quitter,

                                      Mais le remplacer sera très difficile pour nous.

    Je viens d'apprendre avec déchirement du cœur ce mardi, le 15 décembre 2015, la mort inopinée d'un homme qui a occupé une place de choix dans notre paysage durant ce dernier quart de siècle de notre parcours terrestre. Il s'agit du Prince de Kinkewa, le Grand Prêtre du temple de Saint Loriot à Matonge, le célébrissime Pierre Mabeluanga.

    A proprement parlé, nos chemins se sont croisés grâce à LA NGUNGUOISE, juste au moment où notre asbl marquait ses premiers pas. Mbuta Pierre comme on se plaisait toujours à l’appeler nous avait accueilli à bras ouvert dans son temple qui est devenu à partir de cette année-là, le point de passage obligé de tous les ngunguois.

    Je manque vraiment des mots pour présenter cet homme au grand cœur que fut le Vieux Pierrot. Pour ceux qui ne l'ont pas côtoyé de près, nous avons le devoir de leur affirmer sans peur d'être contredit que de son vivant, le Vieux Pierrot, une véritable force de la nature que tout le monde respectait à cause de sa forte personnalité fut pourtant un homme très affable, c'est à dire très adulé par les siens. Cet homme avait un grand cœur et sa générosité n'avait pas de pareil. En tant que Notable Kongo de très grande influence, il était dans tous les grands coups et diverses circonstances où les ressortissants de la province de Mfumu Kimbangu devaient prendre position sur l'un ou l'autre sujet qui les concernaient. Homme de situations difficiles, il savait faire entendre sa voix dans une communauté où la plupart des sujets qui fâchent se règlent par consensus.

    C'est ce géant qui vient de nous quitter et que toute la communauté ngunguoise dont il était la pierre angulaire pleure aujourd'hui.

    Dieu qui nous l'avait donné, vient de nous le retirer.

    Que toute sa gloire lui soit rendue.

    Ce n'est pas un Adieu Mbuta Pierre, car nous aurons l'occasion de nous revoir dans l'au delà. Que votre âme repose en paix !!! 

    WIDI NGEYE ?

    UNE VOIX = UN DEPUTE

    NANI WU SOLA ?

    17 février 1966 - 17 février 2016 :

    Le FC GwaGwa - 50 ans déjà !

    ET QUI POUVAIT Y CROIRE ???

      

     FC GWAGWA - 1966

    QU'IL PLEUVE, QU'IL NEIGE OU QU'IL VENTE

    LA TRADITION SERA RESPECTÉE AVEC A LA CLE

        LE JUBILE D'OR DU FOOTBALL CLUB JEUNES GWAGWA 

    QUI AURA LIEU AU MOIS DE FEVRIER 2016.

    GwaGwamen de MBANZA et du monde,

    Reveillez -vous

    Manifestez-vous

    Cette fête vous concerne

    C'EST LE PLUS GRAND RENDEZ-VOUS

    DE L'HISTOIRE DE NOTRE EQUIPE

    COMMUNIQUE

    En marge des préparatifs des manifestations qui vont marquer le cinquantenaire du Football Club GwaGwa de Mbanza Ngungu, nous demandons à tous les sportifs ngunguois de jeter un coup d'oeil furtif dans leurs archives pour nous poster toutes les photos de n'importe quelle équipe de Thysville (Amicale, Diables Rouges, Jeunes Dynamiques, Daring, Dragons, Lorraine, Castors, Jeunes GwaGwa, Mikado, Dravering, Carnassier, Cheminots, Drafoot, FC 190, VAVA, etc...).

    Ces photos seront retravaillées pour une exposition au moment de la fête...

     

     COMMUNIQUE AUX GWAGWAMEN DE LA DIASPORA

    Contrairement au message qui vous a été communiqué, l'enregistrement de l'émission télévisée consacrée aux festivités du Cinquantenaire du FC GwaGwa, précédemment programmée au mois de décembre 2015, nous portons à votre connaissance que cette rencontre est reportée au samedi 16 janvier 2016, de 12 h°° à 17 h°° à un lieu qui vous sera précisée à temps opportun.

    Jusque-là, seuls, Emile Bouluba, Jérôme Mavakala, Sevani Pidja, Mahenga Mbuta Fe, Guy Wissa et Saint André Mengi ont confirmé leur participation à ces retrouvailles. Où sont les autres GwaGwamen de la diaspora ? Qu'attendent-ils pour réagir ? Nous demandons à tous les anciens de GwaGwa d'apporter chacun un ballon de football et d'une somme minimum de 20 Euros au titre de leur participation à la vie de notre équipe.

    Ngizulu ya mbote.

    Mu GwaGwa, tu fuila

      

    NECROLOGIE

    De Mbanza Ngungu, nous venons d’apprendre la mort inopinée de Odette, la veuve de MANSONI ma DOKOLO Brown, décès survenu ce dimanche 15 février 2015.

    Dans la même journée, la mort toujours cruelle vient d’arracher à l’affection de Marie Claude, Chevromo, Marie Nzumba, Ndombe, Bibi, Luyeye et Nadine, ses enfants, Papa Bernard MPEMBELE.

    Nous présentons aux familles éprouvées, nos condoléances les plus sincères

     

    Ces messages tiennent de Faire-Part. 

     JOYEUSES FETES DE NOEL ET BONNE ANNEE  2015 !!!

    Notre Site est toujours opérationnel !

    A la fin de chaque année, nous avions pris la traditionnelle habitude d’adresser un message spécial à tous nos concitoyens, plus particulièrement à nos « Frères et Sœurs » ngunguois,  eux qui font partie de notre cercle privé de la vie. Alors que nous cherchions désespérément le thème du sujet sur lequel nous voulions nous entretenir avec vous, voilà que le nommé Mfumu NLAZA, un des derniers internautes à avoir découvert notre Blog dans le tard, nous a mis involontairement de l’eau à la bouche.   En effet, en nous interpellant sur l’indifférence manifestée par les ngunguois, notre public cible qui a cessé de s’intéresser à nos différentes pages, bous avons décidé de vous réchauffer en vous rappelant que notre site est toujours opérationnel …

    Pourtant, ça fait belle lurette que nous avons remarqué que notre compteur est devenu presque statique et que le nombre des lecteurs qui sont restés fidèles à notre site est devenu trop insignifiant. Ceci faisant cela, nous avons perdu le goût d’écrire des textes dont l’intérêt reste à désirer. D’aucuns vont croire à tort que nous sommes le seul dépositaire du savoir et la seule personne attitrée pour vous restituer  cette histoire fort controversée de notre bled. Une vérité est pourtant vraie, l’histoire d’un peuple ne peut être racontée que par ceux qui en ont été les témoins afin que les faits vécus ne soient pas tronquées. Dans une communauté humaine, chaque individu, chaque personne a reçu sa mission. La nôtre, vous la connaissez très bien. Comme à l’époque des apôtres de notre Seigneur Jésus Christ, nous restons constants dans notre idéal. Toujours au service de notre patelin, nous sommes restés durant plusieurs années au four et au moulin pour porter toujours loin, les bonnes nouvelles, toutes les informations et messages ayant une incidence réelle sur notre vécu quotidien. En notre qualité de communicateur occasionnel, nous avons mis nos connaissances à contribution pour partager avec vous quelques bribes d’informations qui vous ont certainement appris à mieux connaitre notre hameau. Seul, nous ne pouvons pas continuer à assumer cette lourde responsabilité de haute portée historique, car en définitive, en voulant monopoliser la parole, on risque de devenir gênant pour les uns et/ou encombrant pour les autres qui finiront par se lasser jusqu’à ne plus supporter nos écrits. Ainsi, notre blog risquerait de devenir indigeste et nos différentes interventions n’auront plus leur raison d’être. Pour cette raison, nous invitons tous les ngunguois de bonne volonté de faire en sorte que l’animation de notre KIOTO, ce foyer comme l’a identifié Mfumu NLAZA ne disparaisse pas de la circulation.

    Maintenant que vous savez que NGUNGU.EKLABOG.NET continue à paraître, faisons en sorte qu’il demeure notre cadre d’échange privilégié et qu’il reste à jamais ce haut lieu de référence où nous allons continuer à donner sans complaisance nos points de vue et nos arguments pour un avenir toujours meilleur de notre cité.

    Ngunguoises et Ngunguois, Au-delà de toutes les vicissitudes de la vie et de tous les problèmes heureux ou malheureux auxquels nous avons été confrontés, une chose reste vraie : la vie continue pour nous. En conséquence, regardons l’avenir avec optimisme et organisons-nous pour que 2015, cette année à grands enjeux où nous allons pour la première fois élire nos Elus locaux soit encore meilleure et toujours prospère pour chacun de nous.

    JOYEUX NOEL et BONNE ANNEE 2015 ! 

      

     

    NECROLOGIE :

    LA  MAMAN DE L’ABBE JEAN DE DIEU MVUANDA VIENT DE NOUS QUITTER 

    Avec consternation je vous fais part qu'il a plu au Seigneur de rappeler auprès de lui ma chère maman Marie-Louise Nzenzi Buaka en ce jour du 23 décembre 2014, vers 19 h 30. Ces deux dernières années sa santé était devenue très instable, mais nul ne pensait qu'elle nous serait arrachée si vite. Oui, le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris! Je la recommande à votre pieuse prière ainsi que toute sa famille endeuillée. 

     PETRUS MATUTU LUNEKO VIENT DE PERDRE SA MERE

    La Fondation des ngunguois de l'Amérique du Nord  annonce avec tristesse le décès de la maman de Petrus Matutu Luneko, décédée ce samedi 01 novembre à Mbanza-Ngungu.

    Vous pouvez contacter Mfumu Petrus à Montréal au numéro de téléphone 438 402 6967.

    La Fondation des ngunguois de l'Amérique du Nord présente ses sympathies à la famille Matutu Luneko Petrus à Montréal.

     

     

    NGUNGUOISES ET NGUNGUOIS,

    FUMONS LE CALUMET DE LA PAIX !!!

    Cessons de cultiver la haine et de distiller la colère dans notre cité. Tel est l’essence du message d’amour et de paix que je veux partager ce jour avec toutes les ngunguoises et tous les ngungouis animés par le bon sens et qui acceptent les conseils des ainés. Après les durs moments que notre communauté vient de traverser dans l’agitation et la turbulence la plus totale au moment des funérailles de notre ami et frère Raymond Nsumbu Badika Lukau, l’heure a sonné pour que nous nous asseyons autour d’une même table pour fumer le calumet de la paix.

    Lufua, c’est notre lot quotidien.

    Yi nzila ya beto bawonsono…

     Personne ne peut y échapper

     Mfumu nzambi mpe wa kubika keti bueyi si tua va mbanena

    Ne nous trompons pas de cible en indexant certains de nos propres frères qui ne sont que des boucs émissaires dans les déboires et démêlées judiciaires qui ont précédées le décès de ce digne fils du terroir. En effet, loin de nous l’idée de jouer le rôle d’un sapeur pompier ou de l’avocat du diable, je suis de ceux qui peuvent affirmer que nos frères qui travaillent au gouvernement provincial à Matadi n’ont en réalité joué aucun rôle dans le calvaire subi par Raymond durant toute la période de son incarcération. Leur malheur c’est de s’être retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment…

    Nua wu dilanga ka wu vayikisanga mambu ma mbote ko.

    Kansi, mvumbi vo yi zieme, mambu mawonsono

    Ye ma mbote, ye ma mbi, manisa kaka ma manisanga…

    Recadrons les choses dans leur contexte réel. 

    §   <!--[endif]-->MBEDI YI KITEMBEDI est connu par tous ceux qui l’ont fréquenté durant sa carrière politico-administrative à Mbanza Ngungu comme un homme très affable, incapable de faire du mal même à une mouche. Pourtant, il a été traité et chassé au deuil comme un malpropre. Quelle triste déveine pour un homme, de surcroit une autorité publique envers lequel, plusieurs ngunguois vouaient un certain respect. C’est certainement à titre privé que Mbedi a effectué ce déplacement de Matadi vers Mbanza Ngungu pour assister comme tous les vrais ngunguois aux funérailles d’une personne qu’il a longtemps côtoyé et avec lequel il a partagé une partie de sa vie. L’occasion faisant le larron, on lui a confiée cette sale besogne de convoyer la contribution de l’Exécutif provincial qui n’avait plus sa raison d’être, car en terre Kongo, on ne pactise pas avec le diable. Or, comme c’est MBADU qui avait autorisé cette intervention, la famille qui était en droit de refuser cette libéralité devait se limiter à ce geste qui était tout à son honneur.

    Même s’il ne faisait pas partie de l’équipe gouvernementale, certainement que Mbedi  n’aurait pas hésité pour assister à ce deuil. Ceux qui ont posé l’acte décrié n’ont pas été élégants. 

    §    <!--[endif]-->Je plaide aussi en faveur de notre vice gouverneur ATOU MATOUBUANA NKULUKI que tout le monde voudrait crucifier à cause de ses fonctions officielles. Tous ceux qui sont au parfum du fonctionnement de nos institutions, savent qu’un vice gouverneur en RDC ressemble plus à une marionnette, une simple étiquette qui n’a pas les pleins pouvoirs dans la gestion d’une affaire aussi sensible que celle que nous avions vécue et qui était à notre avis de la seule compétence exclusive de son titulaire. Dans la conduite des affaires de l’Etat, il y a des choses qui ne se disent pas en public. Mais de l’Europe où nous suivions à distance ce dossier, nous savions que Atou n’avait pas abandonné son frère qu’il a soutenu de sa manière. 

    Suivez mon regard ! Beaucoup de nos amis n’avaient pas accordé une attention particulière à mon message, lorsque j’avais attiré l’attention de l’opinion publique au moment des élections qui avaient porté Mbadu à la tête de la province. Mbanza Ngungu avait commis une grosse erreur d’appréciation politique en apportant son soutien à la candidature de cet originaire du Bas Fleuve qui était en lice avec Déo Nkusu, qui était le candidat naturel des Cataractes.

    Je ne cherche plus à remuer la plaie sur le couteau sur tout ce qui a été raconté sur mon compte par certains prophètes de malheur, mais je parie aujourd’hui que dans les mêmes conditions, si le gouverneur était originaire de notre district, il n’aurait pas sacrifié son propre frère de cette manière là. Tu kadila dio ngangu mu bilumbu bi kuiza.

    J’en arrive au cas de PIERRE KABANGU, l’actuel Ministre provincial de l’Agriculture, celui-là qui avait eu le malheur de remplacer Raymond à ce portefeuille. Or, pour ceux qui ne le savent pas, Pierre était paradoxalement le filleul de Raymond. En conséquence, celui-ci entretenait des relations privilégiées et empreintes d’une grande cordialité avec son parrain. Outre ce lien, les deux compères étaient membres d’un même parti politique, le MSR, ce parti qui avait favorisé l’entrée de Raymond au gouvernement provincial. Pour la petite anecdote, au moment des tractations en coulisses qui avaient précédé la composition de ce gouvernement, c’est justement le même Kabangu qui était le Secrétaire Exécutif provincial du MSR qui avait porté à bras le corps le dossier de la candidature de son parrain.

    Pour quiconque connait Pierre Kabangu et le degré de confiance qu’il avait envers son ami, je ne crois pas un seul instant que celui-ci pouvait comploter contre le défunt.

    Là où Atou était incapable de faire revenir son titulaire à la raison, Pierre ne disposait d’aucun moyen de pression pour faire changer cette position figée de Jacques Ba Moyen, un homme parait-il, très suffisant et très conflictuel, selon les propos de ceux qui l’ont côtoyé à Boma.

    Lorsque Kabangu avait accepté de remplacer Raymond comme Ministre pour le compte de leur parti politique, personne n’aurait imaginé cette tournure dramatique des choses. S’il avait refusé de remplacer Raymond au gouvernement provincial, on serait les premiers à lui reprocher sa faiblesse. 

    Voilà, au regard de toutes les observations soulevées et afin de mettre un terme à cette affaire, j’exhorte à tous les ngunguois à mettre de l’eau dans notre vin.

    Pour ce faire, je vous demande en ce qui concerne nos trois frères qui sont au gouvernement provincial (ATOU, KABANGU et MBEDI), qui figurent parmi les personnes qui étaient du vivant de Raymond dans ces bonnes grâces, de ne pas les diaboliser inutilement et en définitive  de leur accorder des circonstances atténuantes, en les traitant comme tels.

    Les saintes écritures nous enseignent de ne point juger autrui.

    Elles enchaînent en nous disant :

    Que ta main gauche doit ignorer, ce que ta main droite a donné.

    En effet, seul Raymond, là où il repose et sa petite famille savent qui a fait quoi durant toute la période de sa maladie et il ne faut pas empêcher toutes ces personnes qui de manière individuelle ou personnelle veulent continuer à soutenir dans l’anonymat le plus total la veuve et les orphelins.

    Voilà pourquoi nous disons que la mort de Raymond n’a pas été inutile. Elle constitue un cas de conscience pour TOUS et que chacun de nous en tire les leçons qui s’imposent.

    KOKE MIEZI Jean alias Kocsis

    Membre Fondateur

    et Président Honoraire de LA NGUNGUOISE

     

     HOMMAGE A RAYMOND NSUMBU BADIKA

    Par Jean KOKE MIEZI – KOCSIS

    Membre Fondateur et Président Honoraire de LA NGUNGUOISE asbl 

    C’est ce vendredi dans la matinée que la dépouille mortelle de Raymond Nsumbu Badika Lukau va quitter la morgue des Cliniques Ngaliema de Kinshasa pour Mbanza Ngungu où son corps sera porté en terre ce samedi 9 août 2014 aux cimetières de Luvaka. J’aurai bien voulu me taire et rester en dehors de toutes les élucubrations et tous ces commentaires en sens divers qui vont accompagner les funérailles de notre compatriote. Mais le devoir que nous impose notre statut ne peut pas nous laisser insensible et indifférent devant cette triste nouvelle.

    En effet, la tradition veut qu’en milieu Kongo, les lieux de deuil soient transformés en espace de commérage où les potins de concierge de tous acabits vont rivaliser d’ardeur avec leurs historiettes, les unes plus croustillantes que les autres pour maintenir l’ambiance et créer la détente nécessaire en ces circonstances malheureuses. Pour le cas d’espèce des funérailles de notre défunt Raymond Nsumbu qui était un homme public, je suis persuadé que l'attention des gens et les commentaires seront plus focalisés sur les derniers moments de sa vie caractérisées par ses démêlées avec la justice, les conditions de sa détention qui ont détérioré sa santé et précipité sa mort, sans oublier l'indifférence dont ont fait montre les autorités politiques sur le sort de ce fils Kongo qui a rendu de sa manière des services louables à la nation toute entière et à sa province plus particulièrement. 

    1. UN DES PILIERS DE LA SOCIETE CIVILE CONGOLAISE

    Dans le Bas-Congo Raymond Nsumbu Badika était  l’un des piliers des activités de masse en milieu rural. Il reste et restera à jamais une éminence grise et une figure de proue  de la société civile congolaise dans laquelle on le compte incontestablement parmi les précurseurs de ce mouvement.

    Raymond Nsumbu Badika appartient donc à cette race sacrée des personnes nées sous une bonne étoile et qu’on peut aisément assimiler aux faiseurs des miracles, dans la mesure où chaque fois qu’il entreprenait une action, il le faisait avec beaucoup de convictions en ratissant autour de lui, frappant à toutes les portes, même celles qui sont hermétiquement fermées et mobilisant toutes les énergies ainsi que toutes les ressources disponibles jusqu’à la victoire finale.

    Par ailleurs, en tant qu’agent de développement, Raymond était reconnu comme un vrai baroudeur et n’avait pas de concurrent dans notre contrée, au regard du nombre illimité de projets qui fourmillait dans son cerveau et dont il était le promoteur. Tous ceux qui étaient proches de lui savent que ces activités dépassaient le cadre normal des initiatives amorcées par une seule personne.

    Dans les années 1990, durant la période faste de l'APRODEC qui reste sans nul doute sa marque déposée, Raymond Nsumbu Badika fut un jeune patron qui n’hésitait pas à rendre service à la population, à ses proches et surtout à ses collaborateurs, même si plusieurs d’entre eux l’avaient remercié en monnaie de singe, sans que cela ne puisse le décourager, ni le contrarier. Plusieurs ngunguois de sa génération sont passés dans son école où ils ont appris quelques ficelles de leur métier, jusqu’à devenir ces véritables ambassadeurs, là où ils ont installé définitivement leurs pénates pour le reste de leur vie. 

    2. UN ACTIVISTE ET AGENT DE DEVELOPPEMENT  QUI VOULAIT IMPOSER SA VISION  DANS LE SECTEUR AGRICOLE DU BAS CONGO

    Très idéaliste, Raymond Nsumbu croyait que face à l’incurie des pouvoirs publics, le développement de notre pays était tributaire de cette prise de conscience de nos populations appelées à participer comme acteurs et non comme spectateurs aux activités communautaires.

    Dans sa peau de leader d'opinion et de meneur d'homme, ce dernier disposait de son propre réseau qui lui permettait d’affronter sans complexe tous ces contemporains. A cet effet, il ne tolérait pas la concurrence et la contradiction. Chaque fois qu’il s’était fixé un objectif, il était difficile de lui faire changer d’avis.

    Voilà un peu la caricature de cet homme, devenu Ministre dans sa propre province avec en prime, l’agriculture et le développement rural comme champ d’action, un secteur qui lui collait vraiment à sa peau. Dans son rôle de Commis de l’Etat, il a voulu imposer sa propre vision dans la gestion de cet important domaine de la vie, entrant en contradiction avec sa hiérarchie qui voulait avoir une mainmise dans ses dossiers, provoquant ainsi cette rupture spectaculaire et dramatique que nous déplorons aujourd’hui.

    Dans cette affaire qui l’a opposé à l’exécutif provincial, tout le monde s’est rendu compte que lorsque deux mammifères broutent dans les mêmes pâturages, le plus faible finit toujours par payer les pots cassés. Cet adage de chez nous a été confirmé dans cette gué-guerre qui a opposé Raymond au Gouverneur du Bas Congo, celui-là même qui l’avait retenu dans son équipe gouvernementale et qui a finit à tort ou à raison par le rejeter. Ainsi va la vie et surtout en politique où des grands amis d’hier peuvent devenir des pires ennemis.

    C’est cela que nous appelons « la bêtise humaine » qui se  caractérise dans le cas d’espèce par l’excès de zèle, la sournoiserie, l’orgueil, la domination, le rejet et l’autosuffisance à laquelle on doit ajouter le refus de s’amender, de se repentir et /ou de pardonner. C’est ici l’occasion pour nous de fustiger les comportements de nos autorités qui ne sont pas humbles. Elles ont cette manie de ne pas reconnaître leurs erreurs et refusent ainsi de revenir sur certaines décisions sujettes à caution et prises parfois dans la précipitation ou sous l’effet de la colère.  

    La loi du plus fort a donc eu finalement  raison sur cet homme déjà malade, mais qui dans d’autres circonstances aurait pu gérer sa maladie autrement et prolonger son espérance de vie. Justement, c’est durant cette période de ses démêlées avec la justice pour des faits avérées ou non qu'il a été rappelé dans l’au-delà. Il est ainsi parti en tant que prévenu, sans que cette justice ne tranche sur sa culpabilité ou son innocence. 

    Quelle triste fin pour un homme qui a été durant toute sa vie au service du prochain et de sa communauté.

    Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, la mort de Raymond doit nous interpeller tous, à commencer par ceux qui ont été à l’origine de sa détention et qui savaient que celle-ci pouvait avoir des conséquences fâcheuses pour son avenir. C’est donc l’occasion pour nous de rappeler ces prescrits bibliques pleines de signification :

    « Vanité de vanité, dit l’Ecclésiaste, vanité de vanité, tout est vanité.

    Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?

    Une génération s’en va, une autre vient et la terre subsiste toujours.

    Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.

    Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore et reprend les mêmes circuits.

    Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent... »

    Raymond Nsumbu est parti pour toujours.

    Son histoire sur cette terre des hommes est terminée.

    Que son âme  repose en paix !!! 

    Adieu Raymond

    Mbanza Ngungu alias Thysville se souviendra toujours de toi !

  • REGARDS CROISES SUR MBANZA NGUNGU

    Vata dia Masawu Vua

    Passé - Présent- Vision

    Ce livre tant attendu par les ngunguois est en vente depuis la fin de cette semaine à Kinshasa. Paru aux éditions Kocsis cet ouvrage dont l'auteur est  votre fidèle serviteur Jean Koke Miezi est vendu seulement à 25 $. Quiconque veut l'acheter doit s'adresser auprès de maman Scholastique Kiese (Sanru / av. Justice à Kinshasa - Gombe). Nous vous proposons de lire ici, le Préface qui nous a été proposé par Michel Lema Muana Nanga.

    « Il y a des gens dont le souvenir s’est perdu ; c’est comme s’ils n’avaient jamais existé ; c’est comme s’ils n’étaient jamais nés et de même, leurs enfants après eux. Il n’en est pas ainsi des hommes de miséricorde. Leurs œuvres de justice n’ont pas été oubliées ; leur bonheur dure autant que leur postérité ; leurs descendants forment un bel héritage. Jamais leur gloire ne sera effacée. » (Si 1, 44 ; 1, 9-13 Sirac le Sage). C’est à ce texte de la Bible que je pense depuis que Mbuta KOKE m’a fait l’honneur de découvrir son projet et, surtout, qu’il m’a demandé d’en être le Préfacier.

    « Regards croisés sur Mbanza Ngungu : Histoire – Présent – Vision ». Il s’agit bien de tout cela ; des péripéties ngunguoises, mêlées aux épisodes congolaises, africaines et mondiales. Tout cela, raconté par un Homme qui a vécu pleinement et qui n’a pas hésité, pour nous enrichir davantage, à interpeler la mémoire d’autres personnes ayant vécu les mêmes pulsions. Nous pensons à Mbuta NTONA, notamment.

    Le propre de l’Histoire c’est d’être l’éclairage de l’avenir. A cet effet, l’Auteur nous conditionne avec la problématique de nos Valeurs ; ces dernières entrent, de nos jours, dans l’ordre des banalités congolaises. Nous avons dit banalités car, en effet, les paradigmes qui conditionnent l’idéologie politique en vogue en République Démocratique du Congo procède de la déconstruction des ‘’Nations africaines précoloniales’’. Le « Nationalisme zairois authentique » a décrété le « Tata bo moko, Mama bo moko, ekolo bo moko, mokonzi bo moko ». Toute autre considération relève toujours du ‘’tribalisme’’ ou du sectarisme et serait, donc, hors la loi.

    Ici, l’Auteur nous rappelle qu’il n’y a aucun mal à se reconnaître de « Nationalité Kongolaise » dans le grand concert de la Nationalité congolaise. Il renchérit aussi que par faute de ne pouvoir actionner les invariants culturels kongo, les valeurs qui n’ont pas été altérées après la rencontre avec les autres, les kongolais alimentent à dessein ou innocemment le ferment de leur propre involution. Parmi ces invariants il y a, notamment, le « lusansu » et la langue, le « kikongo », sans lesquels aucun secret de connaissance et d’existence ne peut être préservé.

    Ainsi, c’est en Mfumu a MFUTILA NI WEMBO, Ka tekua ko, ka sumbua ko, en muana NA NGANDU A MFULU, en ntekolo a NA NKAZI A KONGO ye MBAMBA KALUNGA et en Simbi kia Ngungu que Mbuta KOKE s’affaire à cette œuvre de réminiscence dans l’espoir de booster nos consciences ; nous le sentons par le style narratif inédit amusant et quelque peu railleur du texte. Nous découvrons ainsi, le « Mystère MASAWU VUA », le sens des concepts de « Bisimbi » et de « MingiZila », les origines des contradictions, toujours actuelles, de cette ville surgie sur le site de « Nsona Ngungu » (rivalité entre les ndibu et les nianga, notamment), la lecture des événements africains et mondiaux à partir de Mbanza Ngungu, la vie quotidienne, les infrastructures, le patrimoine, les loisirs, l’apport des autres (les colons et les missionnaires), les différentes formes des résistances des bakongo aux occupations, la carte actuelle, les potentialités de Mbanza Ngungu, etc... Ce livre fait aussi la revue de quelques personnalités ayant marqué l’histoire de la Ville ou qui continuent à garder une certaine influence sur elle et son hinterland et d’autres, classées dans la Génération montante, susceptibles d’influencer l’avenir de la région.

    Pour couronner le tout, l’Auteur se livre à un questionnement prospectif auquel il exige de trouver le plus rapidement des réponses cohérentes. L’Auteur lance un appel à la Communauté scientifique de la province, aux experts locaux et à l’Université Kongo à engager des études sur la Problématique du développement de Mbanza Ngungu. Nous pensons qu’il s’agit, ici, de répondre à la prophétie de Tata Simon KIMBANGU qui a dit : "Ku Ngungu ma kangamena, ku Ngungu ma kutukila".

    Au-delà de cet appel, l’Auteur réfléchit sur des préoccupations essentielles : Quelle spiritualité pour les kongo, après les différentes tentatives de Bangunza et du Mvuluzi Simon KIMBANGU ? Quelle économie pour la province à l’aune des dispositions du Nouvel ordre politique qui consacre le régionalisme politique et la décentralisation ? Comment lutter contre cette fourberie, qui divise les descendants de Ntinu WENE du Kongo Central, qui fait que les Gouverneurs de Province du Kongo Central ne proviennent que de la région du Mayombe ?

    Nous continuons de lire ce livre, qui est à la fois une encyclopédie et une mine qu’il y a lieu d’explorer méthodiquement ; il s’adresse à tout le monde. Chacun, selon ses préoccupations, y trouvera certainement son compte.

     Nous tenons, enfin, à remercier, sincèrement, Mbuta KOKE qui, à travers cette publication, vient de nous permettre de comprendre une énigme : « Dieu n’enracine jamais un Africain sur terre par hasard ; mais selon une causalité sans faille et un dessein nécessairement parfait ».

    Michel Lema

     

     


    2 commentaires

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  • Matthieu Athy MPATA MABIDI vient de franchir un nouveau pallier

    Matthieu Athy MPATA MABIDI vient de franchir un nouveau pallier

    Les jours passent, mais ne se ressemblent point. 

    Le 22 juillet 2014 est une date que Matthieu Athy MPATA MABIDI a inscrit avec des lettres indélébiles dans les annales de l’histoire de sa vie. Ce jour mémorable de sa vie a coïncidé avec la soutenance de son mémoire intitulé : «ANALYSE DU RÉGIME FISCAL APPLICABLE AUX ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT PRIVE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ».
    Quel chemin n’a-t-il pas parcouru depuis l’époque où trimbalant en bandoulière son appareil de photos pour arrondir les deux bouts de chaque mois. Diplômé de la prestigieuse École Nationale des Finances (ENF) et Vérificateur Polyvalent des Impôts à la Direction Générale des Impôts (DGI), le cadet de la fratrie de Papa Alexandre MABIDI vient de remplir son contrat en terminant avec brio sa licence en pédagogie Appliquée, section Economie à l'ISP/Gombe.
    Décidemment, le 22 juillet 2014 est devenue une date particulière dans la vie de Athy, car cette journée a coïncidé, si heureusement avec le neuvième anniversaire de son mariage avec Biby NKUNDA MAKIESSE, sa charmante épouse et compagne de sa vie. 
    La famille MPATA rend grâce à Dieu qui ne cesse de l’accompagner, et témoigne sa gratitude à toutes les personnes qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à la concrétisation de ce projet.

     


    2 commentaires
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    ADIEU RAYMOND NSUMBU BADIKA

    Nous avons l’immense tristesse d’annoncer aux amis et connaissances, plus particulièrement à la communauté ngunguoise le décès survenu ce samedi 2 août 2014, de M. Raymond NSUMBU BADIKA LUKAU, au Centre Hospitalier Nganda de Kinshasa après une pénible maladie.

    Son combat contre sa maladie dans un contexte difficile et très particulier, consécutif aux conditions déplorables de la privation de sa liberté est un exemple de la précarité de la nature humaine qui ne tient qu’à un bout de fil.

    En ces durs moments de la séparation avec cet être qui leur a été très cher, nous exhortons la famille du défunt de porter son deuil dans la dignité, sachant que celui-ci ne souffrira plus et qu’il va désormais reposer en paix ! 

    MU NTOTO TUA TUKA - MU NTOTO MPE TU VUTUKA !

        PROGRAMME FUNERAIRE DES OBSEQUES

    Vendredi 08 Août 2014

    09h00 : Levée du corps à la Morgue de la Clinique NGALIEMA

    10h00 : Exposition de la dépouille mortelle au PREFED (ONG sise sur avenue de la Gombe, en face de l’Ecole Belge et du Lycée Français René DESCARTES)

    12h00 : Levée du corps pour rapatriement vers la ville de Mbanza-Ngungu / Bas-Congo

    16h00 : Arrivée du corps dans la ville de Mbanza-Ngungu

    17h00 : Veillée mortuaire dans la salle Paroissiale Sainte Thérèse / Mbanza-Ngungu

    Samedi 09 Août 2014

    10h00 : Messe de Requiem à la Paroisse Sainte Thérèse

    12h00 : Enterrement au cimetière de Luvaka.

    N.B :

    1) Pour la communauté des amis et connaissance de Kinshasa et de partout au monde, l’exposition de la dépouille au PREFED (Gombe – Kinshasa) ne durera que 2 heures. Merci de s’y pointer à temps et de prendre les meilleures dispositions conformément à vos agendas.

    2) Pour la communauté de Mbanza-Ngungu, les circonstances ayant concouru à la mort de Monsieur Raymond NSUMBU BADIKA voudraient que ce dernier l’inhumation de ce-dernier ne se fasse ni dans un atmosphère de révolte, ni dans un climat de réjouissance mais plutôt dans la méditation. D’où la nécessité de ne pas tenir ce deuil au Stade PAPA KITEMOKO.

    Cordialement.

     

    QUELLES NOUVELLES STRATEGIES POUR CANALISER ET MOBILISER LES NGUNGUOIS DE LA DIASPORA AUTOUR                         D’UN IDEAL COMMUN ? 

    Michel, le Sheriff est décédé à Mbanza Ngungu depuis la semaine passée et cette triste nouvelle est en train de passer dans les milieux des ngunguois dans l’indifférence la plus totale, alors que plusieurs ngunguois de notre génération savent le rôle majeur que ce garçon avait jadis joué dans l’encadrement et le soutien moral qu’il apporta aux joueurs du FC Mikado, l’actuel Bilanga Matebo.

    Excepté ce timide communiqué lancé sur FACEBOOK par sa nièce Aline Mpondani, c’est le silence plat dans notre cercle privé et  personne n’a pris une initiative dans le sens de rendre un hommage mérité à ce fils et natif de Thysville.

    Ce cas isolé de Shérif qui domine aujourd’hui l’actualité n’est pas  l’unique cas de décès à laquelle notre communauté de base a été confrontée au cours de cette année. La liste des parents et amis qui nous ont quittés en 2014 est très longue et nous fait même très peur. Citons pêle-mêle, les noms de ceux qui nous sont revenus à l’esprit : Tata l’Abbé Bankazi, Papa Pedro Martin alias Douze, Mfumu Clément Mamvidila, la maman de Jojo Mandiki, la maman de John Lucau de Londres, Malungueni Medos et son épouse, Papa Telo et son épouse, Kitemoko Dacky, Nkunga Zomi, Mao Tse, Zola, Mama Nkuya, Rita Lufuma, Ya Régine, Vieux Tarzan Yafu, Matshombe, Colonel Edmond Lengo, Clémentine Lukembeladio, Sara, Christophe Matumona et tous ces anonymes que nous avons oublié de citer.

    Une chose est pourtant vraie, toutes ces personnes nous ont quitté, mais la solidarité agissante des ngunguoises et ngunguois n’a pas suivi dans la plupart de ces cas. On dirait que les anciens de Thysville ont perdu leurs repères et leurs valeurs et ne savent pas se soutenir dans les moments difficiles. Cela s’appelle ni plus, ni moins de l’égoïsme, de l’individualisme, alors que nous sommes issus d’une société qui prône l’entraide dans le bonheur comme dans le malheur.

    Certains vont nous rétorquer qu’avant d’espérer recevoir la reconnaissance posthume, il faut de ton vivant appliquer ce maxime de : « Nda moyendingi » ou « Sanga bo, si ba ku vutudila ».  Qu’à cela ne tienne ! Qui peut nous avouer la main sur son cœur qu’il a répondu présent à toutes les sollicitations dont il a été l’objet. Le monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui a cessé de fonctionner en vase clos. Même les grandes puissances que nous craignons ont toujours besoin des plus petits qui sont obligés de leur servir leur maigre pitance.

    Qu’adviendraient ceux de nos amis qui n’ont pas des parents ou de la famille en Europe, lorsque l’heure de la séparation va sonner.

    Le plus bel exemple de la solidarité humaine que nous avons vécu et que nous ne cessons de mettre en exergue en Europe où nous vivons actuellement nous a été administré par les anciens de Kikwit au moment de la mort de Jean Mubiala Emeneya. Tous les enfants de Mayumbu se sont surpassés et ont rivalisés d’ardeur pour témoigner leur amitié à Nkua Mambu, un de ceux qui de son vivant avait sorti Kikwit du ghetto.

    La communauté ndjiloise de l’Europe est aussi un cas à part, car elle est très soudée et s’active inlassablement lorsqu’un ndjilois de souche est frappé par la mort. Nous ne savons pas si tous ces ndjilois font partie d’une même association. Car selon les informations en notre possession, seule leur passé commun et leur appartenance à cet espace géographique de la ville de Kinshasa les guident dans toutes leurs actions. Chapeau à tous ceux qui gèrent ce mouvement.

    Les anciens de Mbanza Ngungu n’ont pas évolué dans leurs mentalités. Ils se considèrent encore comme des petits enfants, alors que plusieurs d’entre nous sont arrivés à l’heure de la retraite. Savez-vous pourquoi les ngunguois sont recroquevillés sur eux-mêmes ? C’est simplement parce qu’il nous manque aujourd’hui en Europe, un homme qui incarne ce leadership responsable, un homme qui serait écouté par tout le monde sans être contesté dans ces prises de position. Au regard de tout ce qui gravite autour de nous, on ne parvient pas à trouver cet oiseau rare qui passerait aux yeux des uns et des autres comme un rassembleur ou un non conflictuel.

    Les ngunguois de Mputuville, pour ne parler que d’eux sont divisés selon qu’on appartienne au Quartier Noki ou à Nsona Nkulu pour les enfants de l’Otraco. Besi Londe, Besi ndimba, Besi Christ Roi, Besi Kumbi, Besi Kitoko Nsunga, Bana Zongo, Bana Misioni, Bana Loma, Bana GwaGwa, Bana Matebo, etc… constituent des petits groupuscules évoluant dans la méfiance la plus totale. Chaque groupe veut être reconnu comme tel et lorsqu’un problème se pose, tous nos vieux démons se réveillent, et on n’hésite pas de se rentrer dedans pour finir par nous qualifier de tous les noms des oiseaux qui volent dans la nature.

    Mo mambu, ka ma kalanga ko.

    CANGU France que nous observons à distance est une organisation dont l’efficacité est sujette à caution. On dirait que les problèmes sociaux des membres sont gérés à la légère et qu’une remise en question du groupe est nécessaire afin de redéfinir ces objectifs et son mode de fonctionnement.

    CANGU Londres est un petit groupe d’amis très efficace, mais qui refuse de regarder ce qui se passe en dehors du cercle intime de ces membres.

    Il nous est difficile d’émettre un point de vue objectif sur les activités de CANGU Belgique qui est encore dans sa phase de gestation.

    Quels sont les rapports de ces différentes associations avec leurs homologues évoluant au pays avec lesquels, ils pouvaient entretenir des relations verticales et horizontales pour regarder finalement dans la même direction.

    Après avoir longtemps gardé le silence, nous avons décidé de nous jeter dans cette arène où nous sommes très à l’aise pour y avoir passé une grande partie de notre vie. Ainsi, comme il y a péril en la demeure, nous avons décidé de tirer cette sonnette d’alarme et de mobiliser tous les « anciens » qui accepteront de répondre à notre appel.

    Mo mambu kua beno Ba Mbuta tu vene mawu.

    Oscar Kinkela, Nzunga Bunny, Kid Mpununu, Félix Mahenga, Vicky, Nsalambi Apaches, Fefe Mangikulua, Freddy Malauka, Beros lukembeladio, Saint André Mengi, Etienne Mpolo, Alecha Nzeza, Johnny Malongi, Lippens, John Lucau, Nelly Sambi, Ne Ndombasi et autres Jérôme Mavakala, ye bobo tu vilakene, lu tu lemvokela, etc…

    Vous êtes tous concernés par ce message qui est en fait une interpellation et doit servir de matière à réflexion.

    Le but poursuivi est de maintenir cette indispensable cohésion entre d’une part, les ngunguois vivant encore au pays ; et d’autre part tous les Bisimbi éparpillés dans la diaspora dont certains ont perdu leurs repères au niveau local.

    Tous vos avis et observations sont vivement attendus, car ils nous permettrons de rédiger un cahier de charges à vous soumettre très prochainement au cours d’une réunion que nous allons convoquer cet été.

    Tu lambila wa ngazi, kadi wa muamba fuki.

     

    Tu tondele ye bika Mfumu Nzambi ka tu vana ngangu ye zayi mu diatisa nkangu…

    LA LEGION D’HONNEUR DE 

    L’EP OFFICIELLE DE THYSVILLE EST EN DEUIL

    Augustine MBUANI vient de nous quitter.
    C’est la triste nouvelle que je dois annoncer aux amis de la première promotion de l’Ecole primaire officielle de Tata Théophile KITUMUA. En 1961, on était 26 jeunes filles et garçons à fleur d’âge, venus des différentes écoles de la place appelés à fréquenter la classe de 6ème année A de cette école, nouvellement ouverte aux indigènes. Le contingent le plus important de nos collègues est parti de l’Ecole primaire sainte Thérèse. Les autres étaient des anciens de MVILOTI, l’école primaire protestante.
    François NZUNDA fut notre moniteur dans une minuscule salle de classe située derrière ce qui fut jadis, le garage GEGEAC qui à son tour était sur le prolongement de l’Hôtel Cosmopolite. Pour la première fois, des jeunes congolais étaient confrontés à un nouveau programme calqué sur le système d’enseignement dit métropolitain qui était en total déphasage avec les enseignements traditionnels qui nous étaient dispensés jusque-là par les missionnaires. Une deuxième classe, la 6ème année B était ouverte au même moment au profit des autres élèves qui ne remplissaient pas les critères de sélection ayant abouti à la création de notre classe. La lutte fut rude et âpre, car pour la première fois, le Congo, nouvellement indépendant avait le privilège d’expérimenter des nouvelles pistes pour revaloriser cet important secteur de la vie, notamment avec la mise en œuvre au niveau primaire pour certaines écoles triées sur le volet des examens de fin de cycle débouchant sur l’octroi des certificats sélectifs, qui ouvraient directement aux récipiendaires les portes dans n’importe quelle école secondaire du pays. C’était la belle époque de Colin Michel, Ministre de l’Education Nationale. C’est de cette époque aussi que date la fin des Humanités anciennes et la mise en place du cycle d’orientation encore en vigueur jusqu’à ce jour.
    Augustine, élève très brillante s’imposa avec panache dans le TOP 5 de notre promotion où elle avait eu l’audace de tenir la tête à quelques grands cracks de ce qui fut notre groupe. Crispin Régis Lukoki Mampasi, Damien Lukau, Dr Zitu Guy, Simon Mbuilu, Augustin Célestin Bibimbu, Mboya Malonga, Emmanuel Lusilawo Aspro, Diakanua alias Ndiango, Jérôme Tulungua le doyen, Marie Yangu, Ursulle etc… furent parmi nos compagnons de route. Après nos études primaires, nos chemins se séparèrent. Si la plupart d’entre nous prendront nos inscriptions à l’Athénée Officiel de Thysville dirigé par le Préfet Collinet qui sera remplacé rapidement par M. Merzius, Auguy s’en ira à Mangembo où elle a poursuivi ses études secondaires jusqu’en 1968, année où nous avons eu le bonheur d’affronter avec succès les examens d’Etat.
    A cette époque lointaine où les jeunes filles se contentaient uniquement de leurs diplômes secondaires, notre collègue fut parmi les rares ngunguoises qui ont affronté sans transition et avec succès les études supérieures. Graduée de l’ISP de la Gombe, elle a directement embrassée le noble métier d’enseignante et a eu le bonheur de gravir très rapidement les échelons jusqu’à devenir Préfet des Etudes.
    Augustine est une fierté et une référence pour notre génération et nous qui l’avions côtoyé, nous pouvons affirmer que c’est une éminence grise qui vient de nous quitter, une dame de caractère qui n’avait pas de complexe vis-à-vis des hommes.
    Voilà brièvement cette dame que nous pleurons aujourd’hui et qui vient de nous quitter sur la pointe des pieds, au grand dam de tous ceux qui l’ont aimé et connu.
    Comme devant l’inconnu, nul n’est tenu, nous souhaitons à notre amie un très bon voyage, et qu’elle repose en paix.
    Que la famille éprouvée, plus particulièrement notre jeune frère Jeef Diakiadi, ainsi que toute sa famille biologique accepte nos condoléances les plus sincères.

    NECROLOGIE

    Une fois de plus, le paysage ngunguois vient de s’assombrir avec la mort ce matin de RITA LUFUMA, décès survenu à Kinshasa où elle était en soins médicaux.
    Rita pour les anciens de Mbanza ngungu, c’est la fille aînée de Maman LUKUMADIO et elle était aussi le frère de Pierre Muntuari que la génération montante connait très bien.
    Nos condoléances les plus sincères à la famille éprouvée.

    NECROLOGIE

    Quoique tardivement, nous portons à la connaissance des ngunguoises et ngunguois, la triste nouvelle de la mort de YA REGINE, une des dames qui a marqué son passage à Thysville.
    Régine, petite sœur de Mbuemi Vidos, dont la famille était située sur l’avenue Thys (aujourd’hui Kasa-Vubu) est une personne qu’on ne présente plus à Mbanza Ngungu.
    Décédée à Kinshasa, c’est dans cette dernière localité qu’elle a été portée en terre depuis une semaine déjà pour son repos éternel.

     

    NECROLOGIE  

    ADIEU VIEUX PIERRE YAFU ALIAS PRESIDENT TARZAN
    UN AUTRE BAOBAB DE THYSVILLE VIENT DE TOMBER...
    Les ngunguois de ma génération l’avaient connu sous le pseudonyme de Vieux TARZAN. Beaucoup des jeunes d’aujourd’hui ne se souviennent pas de lui, car après avoir fait la pluie et le beau temps, son nom finit par se diluer dans les oubliettes de l’histoire. Pourtant, cet homme qui fut dans sa jeunesse un véritable homme public, c’est le géniteur de Mantuidi, une dame qui ne passe pas inaperçue dans notre cité. C’est aussi le papa de JP Mafueni à Luanda, de Biemvenu, Raimond Bila, Gertrude Bila, Mantantu Bila alias Douglas, Jules Bila et le cadet Francis Bila alias Nzambe ya bilele… Mais, moi je l’ai surtout connu en tant que Oncle de mon ami Crispin Lukoki. Il fut un sportif consommé et dirigeant émérite qui avait porté très haut l’étendard du FC TOURBILLON dont il était le Président et l’Homme fort.
    Ils étaient nombreux dans les rues de Thysville qui étaient identifiés par ce qualificatif de « Vieux », synonyme de respect que les plus jeunes témoignaient envers certains aînés que nous considérions comme nos modèles, car ils faisaient partie de ces stars de la vieille garde qui ont écrits leurs noms en lettres indélébiles dans les annales de Thysville. Ces craks appartiennent la légion d’honneur de nos « Bisimbi bia ntama ».
    Il s’agissait de Vieux Nzila Wembley, Vieux Magon, Vieux Salomon, Vieux Sabou Ngonda, Vieux Bougui, Vieux Otra, Vieux Ngobila, Vieux Thomas Makuiza, Vieux Benjamin, Vieux Gomery, Vieux Mariano, Vieux Davin, Vieux Nikuna, Vieux Mabua, Vieux Dany Kiroba, Vieux Mitoga, Vieux Lukanu Dominique, Vieux Spaak, Vieux Deguen, Vieux Kissien, Vieux Kisala, Vieux Taureau Beriem, Vieux Degazin, Vieux Mbuemi Vidos, Vieux Tampon, Vieux Lutete, Vieux Matumunu, Vieux Smith Nkala, Vieux Machette Tanzi, Vieux Robin Kipomboro, Vieux Simon Vingadio, Vieux Firi, Vieux TP, Vieux Marcel, Vieux Manivelle, Vieux Fula, Vieux Decoca, Vieux Rubens, Vieux Gilbert Mvengo, Vieux Billy Bae, Vieux Monene, Vieux Bosco, Vieux Mangri, Vieux Mondonga, Vieux Massacre, Vieux Tarzan, etc… Cette liste était tellement longue qu’on est plus en mesure de vous rappeler avec exactitude et dans son intégralité tous ces Vieux qui ont occupé l’espace ngunguois où ils furent des vedettes à part entière pour notre cité ou chacun avait excellé dans son domaine de prédilection.
    Plusieurs de ces neiges d’antan nous ont déjà quittés et ceux qui sont encore en vie sont à compter du bout des doigts. Vieux Tarzan, de son vrai nom YAFU Pierre, c’est le dernier qui vient de franchir la ligne rouge.
    Vieux Tarzan tire son sobriquet des exploits légendaires que Jhon Weissmuller nous avait gratifié dans la série des films qui étaient projetés à cette époque au Ciné Esprerancia Chez Kiakia Bar. Vieux Tarzan reste et restera donc et pour toujours l’un de nos Vieux les plus célèbres, surtout pour avoir été très proche et intronisé vivant par Vieux Thomas Makuiza, le faiseur des rois.
    Sa maman qui était aussi la grande-mère de notre ami Crispin Regis Lukoki Mampasi avait parfois l´habitude de l´appeler sous le pseudonyme de MBILA. Parmi les amis de sa promotion il faut compter Mbuta Noél le grand frère de Parangle, Vieux Manivelle, Fula Daniel l’ancien goal keeper du FC Antwerp, Vieux Decoca qui travaillait au moulin de manioc de Papa Kiala Yamba, Vieux Rubens le jeune frère de Mfumu Zingi, Gilbert M´vengo, Vieux Billy Bae sur l’avenue Tabora en face de Papa Makonko, les Jumeaux de Tabora, Vicky le jeune frère du celebrissime Mpila Porque, Henri Monene le grand buteur du FC Amicale, Mandonga alias Yankee, le fils de Papa Bernard Mpununu et beaucoup d´autres. Nous pouvons aussi citer le Vieux Massacre (Masaki) qui fut secrétaire de Papa Pascal N´soko à la commune de Noki.
    Vieux Tarzan a grandi sur l’avenue Coq, aujourd’hui Mbandaka. Dans sa fleur d’âge, il était un sportif confirmé qui a réussi à s’incruster dans ce monde réservé uniquement aux Grands. C’était à l’époque de l’âge d’or du football ngunguois qui était dominé en ces moments-là par le FC Amicale de la Terre et les Diables Rouges de Nsona Nkulu.
    Concomitamment à cette belle épopée des deux frères ennemis qui nous ont appris la magie du football, la jeunesse et tous les amoureux du ballon rond étaient les témoins privilégiés des exploits sportifs réalisés par les jeunes joueurs de Tourbillon, Antwerp, Verian Ball, Jeunes Dynamiques et autres Liège. Toutes ces équipes d’âge évoluaient pieds nus et étaient affiliées à l’Association Sportive Inter Communale dirigée (ASIC), dirigé par M. Nsimba Machine, un ancien joueur de Léo Sports qui était en détachement à Thysville.
    Le Vieux Tarzan qui fut dans sa tendre jeunesse un dur à cuire était aussi à l’instar de tous les anciens de l’école primaire Sainte Thérèse, un fervent supporter du FC Amicale. Ces amis n’hésitèrent pas un instant pour le porter à la tête du FC Tourbillon, car pour chaque équipe, il fallait un Président auquel tous les joueurs devaient une obéissance sans faille. Cette équipe fut une véritable référence avec des joueurs de très grande notoriété, dont le plus célèbre d’entre eux fut le virevoltant avant centre NKINDU alias Mathonet. Avec lui, il y avait aussi Sadrack, Andrada, Bougui…
    Le FC Tourbillon était la pépinière naturelle de l’Amicale. Tous les supporters de l’Amicale étaient ipso facto des obligés du FC Tourbillon. Ayant été nous-mêmes des fans du team aux couleurs rouge et blancs, nous n’avons donc pas eu de peine pour choisir notre équipe au championnat des juniors qui faisait le plein au stade de l’Offitra au regard de la qualité de jeu que produisait ces vedettes en herbe.
    Beaucoup de nos jeunes d’aujourd’hui n’ont pas connu cette promotion sportive. En réalité, ce sont eux qui nous ont balisé le chemin, car en cherchant à les imiter, nous avions à notre tour embrassé la carrière de dirigeant sportif.
    Vieux Tarzan (Tourbillon), Vieux Ngobila (Antwerp), Vieux Venant Kinzonzi (Jeunes Dynamiques), Vieux Tampon (Liège)… Voilà nos références.
    TOMA KUENDA MBUTA
    QUE TOUS LES SPORTIFS NGUNGUOIS AIENT UNE PENSEE PIEUSE EN SA MEMOIRE…

     

                       HOMMAGE A TATA BANKAZI

    LA VIE COMME ELLE VA A MBANZA NGUNGUDans un pays où seuls, les politiciens, les musiciens et les sportifs de haut niveau ont droit aux honneurs post-mortem et à la reconnaissance populaire, aujourd’hui, les ngunguois qui se sentent orphelins avec la mort de Tata l’Abbé François Xavier BANKAZI, doivent se sentir interpellés et réagir comme il se doit, en organisant des funérailles dignes d’éloges à l’endroit de ce prêtre qui a consacré toute sa vie au service de la jeunesse du Bas-Congo. C’est le sens profond qu’il faut accorder à notre témoignage qui fait suite aux nombreux appels téléphoniques que nous venons de recevoir de la part de quelques amis.

    Certains vont nous rétorquer que cette disparition ne les concernent pas du fait que la personne qui vient de nous quitter a œuvré spécialement au sein de l’Eglise catholique et considéré comme tel, il appartient aux paroissiens de Sainte Thérèse de faire leur deuil. En guise de réponse, nous leur rétorquons que ce n’est pas leur faute, car ils ignorent la vraie histoire de notre cité et le rôle majeur que celui-ci a joué dans l’éducation de notre jeunesse. En effet, toutes les bonnes consciences de Thysville savent qu’après le Révérend Père Phillipaert et Tata Emile Dinganga qui avaient excellé avant lui dans ce domaine, personne, je dis personne n’a fait mieux que lui. Parlant surtout de Tata Bankazi, nous savons que  son action ne s’est pas limitée aux écoles de la paroisse Sainte Thérèse comme ce fut le cas avec ces dignes prédécesseurs, mais que son activité a débordé de son cadre limité à la seule cité de Thysville, mais qu’elle s’était étendue sur tout le diocèse de Matadi dont il était l’Inspecteur ou Coordinateur Diocésain.

    Il est important de souligner à l’intention des profanes et de tous ceux qui ignorent la vraie histoire de notre région, que la province ecclésiastique de Matadi a son siège dans la ville portuaire. C’est dans cette localité que réside notre Evêque et sont installés tous les services connexes à notre diocèse, sauf évidemment le bureau de l’enseignement qui fonctionne encore  jusqu’à ce jour à Mbanza Ngungu. C’est ici qu’il faut reconnaître le mérite et la forte personnalité de Tata l’Abbé Bankazi qui ne s’appartient plus. Il s’est battu becs et ongles pour que cet important service public ne soit pas déplacé et qu’il continue à fonctionner au chef lieu du district des Cataractes, car pour lui et il ne cessait de le répéter, cette entité administrative renferme à elle seule, le plus grand nombre d’écoles conventionnés de la congrégation du Très Saint Père Rédempteur.

    Dans l’exercice de ses fonctions, même au moment de la grave crise qui avait secoué les relations entre le MPR- Parti Etat et les églises traditionnelles dans la gestion du secteur de l’enseignement, l’Abbé Bankazi refusa de verser dans les anti valeurs qui virent le jour à cette période tumultueuse de notre vie et avaient précipité le déclin de notre enseignement, avec en point de mire la corruption et le clientélisme. Tata Bankazi en bon pédagogue et psychologue resta égal à lui-même en maintenant le cap de l’excellence dans la gestion des écoles de son ressort.

    Immortalisé vivant, Le Lycée Bankazi qui portera à jamais son nom est le signe de cette reconnaissance que toute une cité doit à l’un de ces meilleurs fleurons et si on doit parler en termes de comparaison, c’est sans gêne que nous avouerons que l’actuelle génération ngunguoise, a été formée dans sa presque majorité par TATA François Xavier BANKAZI.

    En bon prêtre, il a été à ces heures perdues, un encadreur hors pair de la jeunesse pour avoir initié plusieurs activités qui ont et qui continuent à faire parler d’elles soit à Sainte Thérèse, soit à Sacré Cœur. Nous citerons en exemple la création de la Chorale et de l’Orchestre JEUCATH. Sans nul doute que ces groupes n’auraient pas vu le jour, si celui-ci n’avait pas mis ses instruments de musique à la disposition de la bande de Miankodila et Ya Mhass.

    Nous retiendrons encore au profit de Tata Bankazi, le nombre impressionnant des prêtres et religieuses qu’il a recruté au Quartier Lutete, notre fief, qui était curieusement situé en face de sa résidence principale à la paroisse Sainte Thérèse.  Nous pouvons citer dans ce lot : Père Nkuka, Abbé Dr Jean de Dieu Mvuanda, Abbé André Mingiedi, Abbé Mampangula, Abbé Mpembele (+), Abbé Placide Mayamona, Abbé Pidi, Abbé Matondo,  les soeurs  religieuses Mawete ma N'Toto, Sœur Kitumua Alphonsine, Sœur Diata,... et d'autres dont les noms nous échappent, qui ont tous grandi dans ce quartier où nous comptons parmi les aînés de référence. Sans peur d’être contredit, nous pouvons avouer que la plupart de ces vocations furent encouragées par l’illustre disparu.

    Mon seul regret est que mes deux jeunes frères (Saint André Mengi et Ya Mhass) qui l’ont côtoyé et qu’il appréciait beaucoup n’aient pas réussi à franchir le rubicond. Parlant particulièrement de Ya Mhass Massengo, c’est dans le sillage de l’Abbé Bankazi qu’il a forgé sa brillante carrière musicale et qu’il a été initié à la musique chrétienne qui l’a propulsé au devant de la scène à Mbanza Ngungu. Un jour, au cours d’une conversation intime que nous avions eue en sa résidence de Sainte Thérèse, Tata Bankazi m’avoua que ces deux paroissiens qu’étaient mes petits frères, étaient des prêtres tout faits. Sans nul doute qu’il manquait quelqu’un pour les encourager à persévérer dans cette voie. Plus tard et avec le recul, nous nous sommes rendus à l’évidence que nos parents, des chrétiens protestants, s’ils avaient appartenu à l’Eglise de Rome, ils auraient pesé sur la balance.

    TATA BANKAZI,

    Les hommes meurent, mais les personnes célèbres ne meurent jamais…

    Leurs œuvres restent vivants et ne disparaîtront jamais.

    Tu es et tu resteras un des monuments de Thysville, alias Mbanza Ngungu.

    Adieu ! Que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère.

    KOKE MIEZI Jean Kocsis

    Témoin privilégié de l’Histoire

                                     EN GUISE DE TEMOIGNAGE, 

            VOICI L’HOMMAGE A DANIEL KITEMOKO MANGANI 

                   ALIAS DACKY - LE GRAND MAQUISARD

    LA VIE COMME ELLE VA A MBANZA NGUNGUDans ces moments de grand désarroi où tous nos amis de Mbanza Ngungu sont bouleversés, on se rend compte de la précarité de la nature humaine qui vient de nous imposer la grande peine de perdre en l’espace de quelques jours, deux de nos amis les plus proches. De la même manière que j’ai rendu hommage à Zomi qui est parti en premier lieu et que nous avons porté en terre la semaine passée, je vais une fois de plus de me faire violence en faisant un petit témoignage sur notre parcours commun avec Daniel Kitemoko Mangani alias Dacky.

     1966, c’est l’année de grande turbulence à Thysville dans les milieux des jeunes avec la naissance des Jeunes GwaGwa et du FC Mikado, deux équipes de football en herbe qui ont bouleversé les données de la vie dans cette cité sur le double plan social et sportif. Tous ceux qui ont vécu cette période se souviendront toujours de la manière où nous avions effectué notre entrée sur scène dans le microcosme ngunguois. Notre intrusion dans la vie publique fut accompagnée d’une vague frisant parfois l’intolérance qui a caractérisée les relations humaines entre les composantes de ces deux équipes de référence. C’est l’époque où je régnais de manière incontestable à la tête du FC Jeunes GwaGwa, une équipe qui avait en son sein des véritables têtes brûlées, des jeunes garçons téméraires qui n’avaient peur de rien et de personne.

    C’est durant cette même période où Dacky et Lukeba Wete Carré qui étaient tous les deux en avance sur leur temps pour s’être lancés trop tôt dans les affaires, se sont singularisés en apportant un soutien financier tout azimut aux jeunes dirigeants de  l’actuel Bilanga Matebo. Sans peur d’être contredit, Dacky compte parmi ceux qui avaient portés à bras le corps cette équipe de Mikado et je le compte parmi les membres Fondateurs de cette équipe qui reste jusqu’à ce jour, le plus grand rival et l’ennemi juré du FC GwaGwa.

     Plusieurs ngunguois de notre génération, c'est-à-dire ceux qui ont suivi les premiers pas de ces deux géants du football local  ne comprennent pas et ne comprendront jamais comment un GwaGwaman pur et dur comme moi pouvait-il vivre en intelligence et collaborer avec un Maquisard, jusqu’à devenir son ami intime? Effectivement, lorsqu’on se réfère à cette période faste de la vie à laquelle j’ai fait allusion, rien ne pouvait nous rapprocher avec l’une de ces figures de proue de cette équipe qui nous a fait voir des vertes et pas mûres.

    C’est pour moi, l’occasion de reconnaître et d’avouer que le football reste et restera incontestablement une véritable école de la vie. Tous ceux qui évoluent dans ce milieu doivent respecter les principes de la loyauté qui régissent cette discipline qui repose sur une organisation découlant des lois et règlements édictés par ceux qui ont en charge la gestion des sports en RDC. Qu’il reste un vaste champ de contact où se créent des relations de tous genres. Que des personnes qui se considèrent comme des ennemis à cause d’une passion démesurée pour une rencontre de football dont la durée normale n’est que de 90 minutes, peuvent transcender cette passion et devenir les plus grands amis du monde.  

    En ce qui nous concerne, malgré notre caractère irascible de cette époque dictée par la loi de la jungle qui régnait dans notre cercle, où seul, les plus forts avaient droit au chapitre, le miracle auquel personne ne pouvait s’attendre finit par s’opérer grâce ²à un garçon qui portait le nom de guerre de Simon Diatalua Nsesa alias Barbe – Paix à son âme ! Pour tous ceux qui ne l’ont pas connu, Barbe qui faisait partie de la grande écurie de la MFS, en tant que joueur du FC Santos, évoluait la journée dans le sillage de son mentor Dacky auprès de qui, il apprenait toutes les ficelles des différentes activités qui étaient à l’origine de sa célébrité et de son succès à Thysville. Malheureusement, le soir, celui-ci était obligé de rentrer sur l’avenue Tintika dans leur petit logis qu’il partageait avec son parrain Kocsis et Medos Malungueni, tous les deux des GwaGwamen. Ceci faisant cela, Barbe qui était un fin gourmet et excellent cuisinier parvint à nous faire asseoir tous, autour d’une même table, mettant ainsi fin à cette guerre froide qui opposait les sociétaires des deux clubs.

    Chers amis,

    Voici comment quelques indécrotables et irréductibles supporters et joueurs des Jeunes GwaGwa, notamment Du Sang, Mandiki, Lunfua, Domingos et autres Magie, vont commencer à saluer ou à fréquenter leurs adversaires des Maquisards, sans que cela ne puisse offusquer personne, apportant ipso facto cette indispensable détente et cette ouverture d’esprit qui fait qu’aujourd’hui, cette barrière qui nous séparait dans deux camps diamétralement opposés et hermétiquement fermés se soit ouverte d’elle-même. Voilà le sens profond que j’accorde à mon amitié avec Wakanionio alias Manvuenvue, un homme qui a bien vécu sa vie et savait apporter l’ambiance et la bonne humeur autour de lui.

    Lorsque j’ai connu Dacky, j’étais encore à la fleur de l’âge, tandis que lui, il volait déjà de ses propres ailes, tout en disposant de son propre matelas financier. Véritable touche à tout, il excellait déjà dans le commerce des légumes et fruits, pendant que moi, je venais de terminer mes études secondaires à l’Athénée de Thysville,

    Vu mon jeune âge et mon inexpérience de la vie, le football constituait mon unique violon d’ingres. Mais au contact de Dacky, j’ai appris à fréquenter le monde de la musique et à découvrir la véritable ambiance qui a parfois conduit certains de nos amis d’enfance vers la perdition. C’est le plus naturellement du monde qu’on commença à l’accompagner parfois à Matadi ou à Boma. On passait nos soirées Chez La Bamba ou à Lukubu, lieux de production de Comet Mambo de Maître Jogo. Il nous arrivait aussi de nous rendre Chez Olympia à Kisantu, fief du Tout Puissant Zembe Zembe. On a ainsi eu l’occasion de côtoyer quelques célébrités locales notamment Paquebot ou Ngando qui étaient ses amis.

    La vie n’était pas facile pour nous, car il fallait durant ces moments de grande célébrité de Dacky faire face à nos obligations estudiantines… Je remercie le Seigneur qui m’a aidé à nous en sortir tête haute, car une autre personne à ma place se serait cassé les dents et ne serait pas arrivée, là où je suis aujourd’hui. Même lorsque j’ai quitté définitivement Mbanza Ngungu pour Kinshasa, nous n’avons pas rompu les ponts et nous sommes restés en contact permanent, jusqu’à ce que sa mort vienne nous séparer. Bref, une cinquantaine de vie en commun n’est pas une sinécure. C’est un véritable bail durant lequel, il en reste toujours quelque chose. Durant cette longue partition de notre vie commune, il y a des tonnes et des tonnes des faits et récits, les plus croustillantes, les unes des autres qui peuvent être racontées sur le président Kitemoko Mangani.

    Dacky qui était un véritable homme public avait un nombre impressionnant d’amis. Des gars comme Carré Lukeba Wete, Etienne Mpolo « Lusamowe », Boly Zayobi, Sevaleki Spartacus, Tino de la France, Chef Bungalo, Hubert Samba, Jean Nkama, Maillot Jaune, Sekele, Vieux Gaby (le mari de Ya Makela), Gaby le mécanicien, Wansiesie, Roger Nsumbu, Domingos, Apaches Nsalambi, Medos, Vieux Cavos, Nzunga Bunny, Franck Dia Ndudi, Alpha Ntongo, Bakila Bacchus, Maître Taureau, Decapson, De Gombot, Ricky, etc… Si tout ce monde était encore en vie, ils pouvaient parfaitement témoigner et vous parler du genre d’homme qu’était Ndonaniele, le prototype de ces Bisimbi qui ne sont à l’aise que lorsqu’ils passent leur nuit dans leur nid à Thysville. Autant repartir le lendemain à Kinshasa pour achever une mission entamée la veille dans l’un de ses points de vente, car il disait toujours que le climat et les nuits passées dans la capitale étaient un véritable enfer, à cause de la chaleur et des moustiques qui y pullulent.

    On était devenu si familier avec Dacky que nos relations avaient dépassé leur cadre normal jusqu’à se considérer comme des frères. Il m’a présenté à son oncle Dackos qui est devenu ipso facto mon oncle. Je continuerai toujours et pour longtemps à le considérer comme tel. Dans la foulée, tous ces petits frères sont aussi devenus mes frères et vice versa. Lui aussi, lorsqu’il se rendait dans le cadre de ses affaires à Boma, il avait pris l’habitude de d’installer ses pénates au quartier Bel Air chez mon oncle qui répondait au nom de Dominique Tobo ya Astaldi, qu’il appelait affectueusement par le nom de Noko Dominique. Lorsqu’ils se croisaient avec Marocain, il le traitait comme son propre oncle. Quant à Mbuta Leki, il était devenu notre grand-frère commun et personne n’avait à y redire.

    Avec Dacky qui est du village Kimuingu, on a appris à se rendre dans nos journées creuses à Noki chez Noko Jimmy, Chez Fiona Fiona, Chez Matshiefula, parfois à Kumbi où il nous avais entrainés et endoctrinés à la culture du vin de palme, cette boisson de chez nous qu’on détestait avant et qu’on croyait être seulement l’apanage des ainés. C’est encore lui qui nous a donner le goût des boissons brunes comme la Guiness, les Doppel, Turbo King, Pelfort, mélangée avec un peu de coca et qu’on ingurgitait à longueur de journée et qui ont fini par nous avoir, en payant cash, avec ces effets néfastes qu’ils ont entrainés sur nos états de santé respectifs.

    Voilà un peu une des facettes de cette vie commune que nous avons vécue.

    Lorsqu’il a été dernièrement terrassé par cette crise qui l’a emporté, je me trouvais à Londres en vacances chez mon fils. J’étais bouleversé d’apprendre que la situation était grave. Minute par minute, Ricky m’a tenu au courant de la situation, jusqu’à ce que l’irréparable se soit produit. J’ai compris que les plans de Dieu sont insondables et devant sa volonté, nul n’est tenu. J’ai donc loué le Seigneur pour avoir mis fin au calvaire qu’il a enduré durant ces dernières années.

    DACKY WA KANIONIO,

    La mort, c’est ce moment précis de la vie où tous vos contemporains sont en train d’apprécier et de contempler l’ensemble de ton œuvre, et que chacun y tire sa propre leçon.

    Tu viens de jeter l’éponge après avoir parcouru toute la province à la recherche de la pitance.

    Tu as été au propre, comme au figuré un véritable débrouillard.

    Ton heure est arrivée pour traverser la barrière.

    La présence nombreuse des ngunguois à tes funérailles témoigne s’il en faut que tu as été une figure emblématique pour plusieurs ngunguois de Mbanza et du monde.

    Toute la famille sportive ngunguoise est en deuil et plus particulièrement l’AS Bilanga Matebo ton club qui est aujourd’hui, orpheline de son co-fondateur.

    Tes nombreux amis ne pourront plus s’égayer avec tes taquineries et railleries

    Ta famille biologique reste vous n’en doutez pas inconsolable.

    C’est la loi de la nature à laquelle nous sommes impuissants et on est obligé de faire avec.

    DACKY, MABANGA, MANVUENVUE, WA KANIONIO,

    C’est le grand moment de nous séparer.

    Tu as été et tu resteras toujours dans nos cœurs.

    Va nous préparer le terrain, car chacun de nous y passera un jour.

    Un grand BONJOUR de ma part à :

    -         A YA VEVE,

    -         A ton pote de tous les temps, Lukeba Wete, le Grand Patron

    -         A ton dauphin Barbe Ditalua Nsesa

    -         A Maître Taureau

    -         A Mackeson

    -         A Du Sang Muana Nzambe,

    -         A Mbuta Leki Doubele Doubele,

    Bref, à tous ceux qui sont venus pour t’accueillir

    Tu peux leur confirmer que la saga des Maquisards avec le FC GwaGwa continue à dominer le paysage ngunguois, prouvant tant soi peu que nos efforts ne furent pas vains.

    Adieu Dacky !

    Et Reposes en paix…

       

    MESSAGE POSTHUME EN MEMOIRE

    DE JEAN NKUNGA ZOMI 

    Adieu NKAKA ZA

    Cher ami et petit frère,

    Je ne sais pas quel est le qualificatif qui conviendrait le mieux pour t’identifier auprès de nos amis communs, car pour moi ces deux identifiants se valent et avec ta disparition, je viens de perdre à la fois, un ami, mais aussi et surtout un frère qui est entré depuis longtemps dans ma ceinture personnelle de sécurité.

    Nkaka Za,

    Tu le savais depuis longtemps que notre destin était lié par notre patronyme commun de Jean. Moi, je t’appelai Nkaka Za ; Toi tu me répondais toujours par Papa Za.

    Et pour pimenter nos conversations, on ajoutait « Ki dia Ngo », qui voulait tout simplement faire allusion dans notre logique que pour avoir une poche bien garnie, il fallait savoir l’entretenir.

    Mbanza Ngungu vient de perdre un de ces hommes de grande influence, un homme de grand cœur et d’une grande serviabilité qui ne laissait personne indifférente.

    Le FC GwaGwa, notre seconde famille doit se considérer dans sa configuration actuelle comme un orphelin, car tu passais au cours de ces derniers mois comme l’Homme du renouveau, sinon son plus grand donateur.

    Nkaka Za,

    Notre amitié qui ne souffrait d’aucune fausse note a résisté à l’usure du temps et restera à jamais et pour longtemps un exemple que je ne cesserai de prendre en modèle pour le restant de ma vie. Lorsqu’en 2012, brisé par le destin, après la mort brutale de Ya Mhass, dont le vide qu’il a créé continue et va encore se ressentir après ta disparition, c’est vers toi que je me suis tourné afin que tu puisses m’aider dans ma douleur et pour surmonter cette dure épreuve. Jusqu’au bout, tu as été d’une fidélité exemplaire, en restant en contact permanent avec moi et tu ne m’as point abandonné.

    Tu es parti avec beaucoup de ces petits secrets que j’avais l’habitude de te confier tout en restant à la fois au four et au moulin. Je ne sais pas si je parviendrai un jour à te trouver un remplaçant ayant le sens de l’honneur et de la parole donné, capable de remplir scrupuleusement toutes les missions que j’avais l’habitude de te confier.

    Mon Cher ZOMI,

    Pourquoi viens-tu de me jouer cette farce de mauvais gout et partir à la pointe des pieds ?

    Alors que la veille je m’inquiétai sur l’évolution de l’état de santé de notre ami Wakonionio  Dacky, alias Manvuenvue, c’est toi qui me réconforta en me donnant des assurances sur le bulletin de santé de celui-ci.

    Hélas, celui-ci, vient, lui aussi de franchir le rubicond.

    Nkaka Za,

    Point n’est besoin de te rappeler que tu comptais  beaucoup pour moi et que tu faisais partie des amis que j’avais librement choisi pour organiser mes funérailles en compagnie de mes enfants, lorsque mon heure sonnera.

    Je me révolte contre la mort, car une fois de plus, il a toqué à la mauvaise porte et surtout au mauvais moment.

    En ces instants ou tu vas rejoindre tous les amis qui nous ont précédés dans ce monde d’où on ne revient plus, j’exhorte l’Eternel Dieu, notre père, qu’il ouvre grandement les portes de son Royaume, pour que tu y reposes éternellement en paix.

    Ki dia Ngo,

    Ntima  mbote,

    Mvangi a mawete.

    Toma kuenda  

    Ton grand frère 

     

       

    MAMA NKUYA NOUS A QUITTE 

     
       

    Nous portons à la connaissance des amis et connaissances la disparition de Mama NKUYA, la fille aînée de Papa MATUMUNU, qui était plus connu en qualité de Gérante de NGANDA MAPASA, sur l’avenue Makanda Kabobi (ex. Astrid).

     

    Décédée des suites d’une longue maladie à Kinshasa qui l’avait terrassée depuis plusieurs années, sa dépouille mortelle a été transférée à son village natal situé vers Luvituku.

     

    Profondément touché par la disparition de cette dame qui a évolué durant un moment dans le sillage du FC GwaGwa, nous présentons à la famille éprouvée nos condoléances les plus sincères.

     

     

     

    NECROLOGIE

    MAO TSE, LE GRAND GWAGWAMEN

    VIENT DE TIRER SA REVERENCE 

     

    Je viens d’apprendre ce jour, avec une grande tristesse et une vive émotion, la mort de Mao Tsé, le fils de Vieux Sabu Ngonda.

    GwaGwamen devant l’éternel, au grand dam de son père qui est un Maquisard, ce grand supporter du team bleu et blanc qui savait braver le danger, fut en compagnie de Boudha et Mombasa, l’un de ceux qui du temps mémorable des Jeunes GwaGwa avaient porté à bras le corps notre équipe chérie en animant la grande section des « Chinois », qui fut l’un des groupes les mieux organisés de l’époque.

    Décédé ce jour à Kinshasa, sa dépouille mortelle vient d’être transférée à Mbanza Ngungu où il est gardé à la morgue de Nsona Nkulu.

    Le programme de ces funérailles vous sera communiqué incessamment.

    Je demande à tous les GwaGwamen d’avoir une pensée pieuse en mémoire du regretté Mao qui va nous manquer à jamais, en lui rendant l’hommage qui lui revient de plein droit. 

     

    Que Papa Ngonda « Vieux SABOU » accepte

    nos condoléances les plus sincères 

     

    E Wunu, Nue … Nuelle

    Bonana 2014 

     

    Tu dia, tu nua, tu vanga ma tuzolele

    Diambu ye ntangu ani…

    Mu ntangu ya ntama, beto ku Thysville,  maketo ka ma kala ko,

    Kadi konso kua muntu wa zaya ki papila evo kisosela.

    Mvuama ka za kala ko. Mputu mpe ka za kala ko.

    Tuakala bonso mika mia mbua, lekela va kimosi, sikamena va kimosi.

    E mu kuma kia nki, tu kotesele kimpala va kati kia Mbanza?

     

    Beto ku Londe (Bana Quartier Natal),

    Ntundulu zeto, ye Mfilu, ye Mfulunta, ye Manga

    Tua yele dianga mu kimvuka kuna Mfinda Noki ye ku Mbanza Luvaka.

    Ntangu za nkaka, ku kinsielomoka tua yelenge

    Ku Ulysse, ku Ndimba Nsenga evo ku ku maza ma Kikuta

    Yi koko, tua yele lutisilanga ntangu.

    Bilumbu bia nkaka vo ntu mi buzidi,

    Tua yelenge, par la fraude mu train,

    Kuna Marchal « Vata dia Mille façons ».

    Aaaaahhhh Kiese ye mayangi kua bawu tua zinga bawu n’kumbu mosi.

    Mu lumbu kia wunu, Nzola ya kuma kuani ya Meso.

    Mpasi fioti mu zaya, ba nani ba kuzolanga, ye ba nani ba mbeni zaku.

    Dio diambu, tu kadila dio kibeni ngangu.

     

    Wunu ye Mvuama za Mpa, ye Mvuama za Nkulu,

    Tua kuma kuenda ta zandu dimosi.

    Vata ka dia sala diaka ye Mbuta zozo zi lenda ku tu songesa nzila ko.

    Mbuta zawonsono zozo za kele ku tu vananga malongi, ka ba sala ko.

    Mu ntangu ya mpa, beto ba wonsono, tua kizayila ; beto bawonsono, tua ki kadila.

    Tu yambula mu mvula ya mpa ya 2014, fu bia mbi biobio bia kuma ye beto.

    Tu yambula ki kundidika ye kimvuania,

    Tu yambula ki vuika ki mfumu kia kondua nkumbu.

     

    Kua ngeye wuna ye ntona ye wa toma sansua,

    Vo si wu landa lawu, vuata nlele.

    Vo ku vuete nlele ko, ngeye diaka si wa tewa vo lawu.

    Lukala mpe ye ngangu ye toma zaya sola bia mbote.

    Ka luvilakana ko vo nlele miakulu mina kuna zandu ka mia nvuata ko.

    Luzaya toma sola nlele miomio lu lenda sumbila Makoza meno :

    (Super Wax, Wax Hollandais, Wax chinois, Java, Métrage,

    Utexafrica, Sotexki, Impreco, etc…).

    Vo ka bobo ko, si luenda sumba « nlele mia kondua nkumbu ».

     

    Mfumu za kieleka, Nganga za mayele tumbua zi tumbuanga.

    Vo kua solua kua Mfumu Nzambi ko,

    Kani wu kibebe va ntoto, e kimfumu kia bantu ku lendi kio yala ko.

    Tu zitisa Mfumu zeto za Nsi.

    Tu zitisa Mfumu za tini kia vata dieto.

    Ka kala Mbuta, ka kala Nleke, Mfumu zitisua kaka ka zitisuanga.

    Konso kua diambu ye ntangu ani…

    Bi Mfumu Mfumu, ye Mfumu za masangu,

    Luvuza nzevo zeno, lubika bobo ba tumbua, ba tu diatisa muna yenge.

    Evitons de distraire nos autorités en semant la zizanie dans leurs esprits. 

    Tu lombele diaka kua bobo tua lokua ma keto,

    Tu zibula mi ntima mieto ye tu tatamana ZOLA koko ba Mbuta ba tusisila.

    Cultivons la tolérance de l’opinion d’autrui et

    Evitons toujours de nous ingérer dans la vie des autres.  

     

    Vana vata, Muivi mfunu kena,

    Te kia zumba mpe nfunu kena,

    Ngiangia mpe ka tu lendi ku nloza ko,

    Vo mpe lawu kia mpa ki vayikidi kuna Mbanza, ka fuete sadisua,

    Mpasi za ntu, manisa kuani zi manisanga.

    Tango mosusu ndoki yeyo, ndoki yeyo…

    Katu nvondi ko, kadi mbote mu mpimpa,

    Kuna zandu dia ba ndoki mbote kua kala waku

    Yandi kaka lenda ku vovela,

    Kitenge nkumbu a muntu ko, kansi longi kaka tu kivene.

     

    Tu yambula ki vanité.

    Nitu ntoto

    Biawonsono, sala kaka bi sala…

    Tournons cette page sombre et

    Regardons l’avenir avec optimisme…

     

    Mu vambana ye beno,

    Ye kota mu mvu wa mpa wa 2014,

    Tuele futumuna Matokoziola

    Yandi wa zaya kembesa nkinzi mieto.

    E wunu nue ! Nuelle…

    Buanana !!!!

     

      

     

    NECROLOGIE

    MATSHOMBE, épouse de NANCLA  N’EST PLUS 

     

    2013, mvula ya kiese ye mvula ya mpasi yi manisi.

                     Ba Mpangi bayingi ye ba kundi  ka bena diaka ye beto ko.

    Tu ba bambukila ntima…

    Wa Nsuka wele vunda, yi Mpangi eto, evo nleke eto Matshombe.

    Bayingi ba nzeye, bayingi mpe ka ba nzeye ko.

    Yandi wa sansukila muna avenue ex.Thys (avenue Kasa Vubu),

    Nzo awu yakala en face ya Mutuelle Bar ya Papa Ali Sidi.

    Matshombe, nleke wa Tino de la France ye Mama Vela kuna Luanda.

    Kua beno lua yenda tukama evo lua kotela mu Nzila Ngola,

    Lu tomene zaya Ba mpangi bobo kuna Palanca.

    Matshombe, nleke wa Mpangi’eto Feu Sevaleki Spartacus ye Decapson.

    Kua beno ba wonsono,

    Kua bi Simbi bia Ngungu bia Nkulu,

    Kua Bana Quartier Natal,

    Tu yindula moyo wa nsanga eto ya nkento u tusisidi,

    Wele vunda kuani mu nkembo wa Ngudi a Nkama.

    MU NTOTO TUA TUKA, MU NTOTO MPE TUVUKA…

     

    NOS TRES SINCERES CONDOLEANCES A LA FAMILLE EPROUVEE. 

     

        

         
     

     COLONEL EDMOND LENGO

     

    « MFUMU A NTOTO” N’EST PLUS !

     
     

    C’est avec stupeur et une grande émotion que nous venons d’apprendre ce mercredi 27 novembre 2013, la triste nouvelle de la mort du Colonel Edmond LENGO qui exerçait jusque-là, les fonctions de Commandant en second au bataillon des FARDC basé à l’ex Camp CETA.

     

    Colonel LENGO que les ngunguois encensaient sous le pseudonyme de MFUMU A NTOTO a été formé au métier des armes à l’EFO de KANANGA. Tous ceux qui l’ont connu dans sa jeunesse disaient qu’il était prédestiné au métier des armes, tellement que sa témérité et son courage n’avaient pas de pareil. Le moment est mal placé pour vous relater ces hauts faits d’armes, car contrairement à certains militaires qui excellent dans la bureaucratie, lui était un vrai combattant. Dans un pays où les rares officiers supérieurs de souche Kongo sont à compter du bout des doigts, cette disparition est une perte irréparable et un vide qui sera difficile à combler dans les milieux autorisés.

     

    Chaque fois que nous sommes confrontés à ce genre de malheur, on se rend compte de la précarité de la vie humaine jusqu’à se perdre en conjectures inutiles.

     

    Pourquoi doit-on toujours rester impuissant, passif et fataliste, lorsque le destin arrache  à notre affection un de nos proches ?

     

    Pourquoi doit-on toujours se taire et accepter cette injustice qui nous plaque tout droit contre le mur ?

     

    Pourquoi ce sont toujours les bons et les meilleurs qui doivent partir ?

     

    Personnellement, je suis très révolté que la mort ait choisi Mfumu a Ntoto, un gars dont la disponibilité et le sens du service n’avait pas de pareil.

     

    Notre Commandant, notre Officier supérieur, Le Combattant vient de nous quitter sur la pointe de pied. La mort, toujours aussi cruelle l’a vaincu.

     

    Que toute la « famille sœur » LENGO, plus particulièrement Maman Zembe Zembe, Major Laky, Pascal le déclarant et Vuvu Fedos avec son épouse restent dignes et courageux face à cette épreuve.

     

    MPANGI ETO wele. Ka vutukisa diaka ko.

     

    Ainsi se referment les pages des hommes célèbres !

     

     

           
     PAPA DOUZE, GANG YA FILM  

    EST PARTI DEFINITIVEMENT 

     Willy Manzambi vient de nous confirmer : 

    Papa Manzambi Pedro Martin alias Papa Douze

     Mfumu a ngani ya NZANGA MPAKASA 

    Simbi kia Nkulu

     Yani wa ki kadila ye wa ki zayila 

    Wa zinga mu ntangu ya M. André Ryckmans, M. Recco, Père Phillipaert, M. Bravo, Tata Emile Dinganga, Tata ye Nengua Jenning’s, Augustin Kinzonzi, Lutete Paulin, Ali Sidi, Ma Ndundu, Kimbamba, François Mbaki, Jules Benga, Maria Tebo, Pierre Nkezi, Pascal Nsoko, Madjalas, Malakiya, Zoao Nlala, Buaka Meso Kumbaniko, Antoine Ngyezi, Léon Mfinda, Samuel Namata, Estevès Emmanuel, Sampay;

     

    Wa zaya Ta Musuela, Vieux Tarzan, Vieux Thomas Makuiza, Ta Kimona, Tata Mpuaya, Vieux Ngobila, Nsusu a Fua, Meya Meya, Matokoziola, Davra Davra « Konia Konia », Ngielele Daksel, Mayento, Mafua, Ma Dieti Munganga, Ngibi, Marie Weya, Ntimansieme ;

     

    Wa mona nkembo mia ku Ngungu mu ntangu ya Congo Bar, Kiakia Bar, Mutuelle Bar, Lumpungu Bar, Epanza Makita, Bombon Sucré, ku Hôtel Cosmopolite, ku Hôtel Makani ye ku Laurent Maza.

     

    Wa mona mpe ki mona meso mu ntangu ya Nsibu alias de La Fufu, Mundunga Mero, Ndongala Locomotive, Mpila Antoine dit Mpakasa, Mbuta Nkoko, Dimbisi, Bordeaux, Amara Sidi, Mbaki Biola, Porqué, Mandombe, Makonko Matthias Roi des Ciseaux, Nsota Bonga Bonga, Kimvuidi Mieux, Ndinga Commando, Tazi ye Malauka Hilaire,

    Bawu ba nganga za ndembo ba tu zietesenge ntu mu nsaka za Mfututu.

     

    Wa kala mu ntangu tua baka dipanda,

    Wa  nua maza ma ku Kusu Kusu

     

    Gang ya film, le vrai témoin de l’histoire repose maintenant en paix à Mingadi, son lieu de résidence définitif.

     

    Son histoire est terminée ce mardi 19 novembre 2013 !

     

    Pour tous les ngunguois qui viennent de vivre cet évènement, c’est une page de l’histoire de notre « MBANZA » qui est tournée.

     

    Vive le Quartier Natal

     Vive Thysville 

    Toma kuenda vunda Tata Douze

       

     

     

         

     

    Papa PEDRO MARTIN N’EST PLUS

     

     

      

    Lui, c’est Papa Manzambi Pedro Martin.

      

    A Thysville, la légende lui a collé le surnom de « Douze » qui lui a collé à la peau.

     

    Lui, c’est  le père de famille. Ces enfants Pira Kinomvuidi, Firmin, Pedrine Esslinger, Watch, Willy, Fédé,  Hélène, Driance alias Drotha…

     

    Lui, c’est le grand photographe de Thysville.

    Avec MM. Bravo et Emmanuel Estevès, ils sont les pionniers dans le secteur à Thysville...

     

    L’Homme des dossiers est parti.

     

    Ce Muzombo de Uige a joué un rôle majeur durant la période de  la résistance des angolais, d’abord au sein de UPA, puis avec le FNLA…

     

    Homme de principe, après la prise de pouvoir par le MPLA, il a refusé de rejoindre la mère patrie.

     

    Ayant atteint l’âge de la retraite, il a quitté Mbanza Ngungu et s’est installé à Kinshasa, dans la fournaise de Mariano à Kimbangu.

     

    C’est là que la mort l’a vaincu.

     

    Que son âme repose en paix.   

     

     

     

    FLASH NECROLOGIQUE 

           
      

    MFUMU CLEMENT MAMVIDILA VIENT DE NOUS QUITTER

    Emile Boulouba, le capitaine magnifique des Jeunes GwaGwa a le regret d’informer tous les Bisimbi de Mbanza, la triste et douloureuse nouvelle de la mort de son beau-père, Papa Clément MAMVIDILA, ancien Chef de la cité de Mbanza Ngungu et Notable émérite dans cette localité où il avait donné le meilleur de lui-même au moment où il avait la charge de la conduite des affaires. 

    Un autre monument, un baobab  vient de nous quitter…

     

    Que son âme repose en paix.

     

    Pour plus d’information, le décès a été constaté ce jeudi 17 octobre aux Cliniques Universitaires de Kinshasa des suites d'une attaque AVC.

     

     Le programme des funérailles se présente comme suit :

     

     - Jeudi 24 octobre : Levée du corps de la morgue aura lieu ce mardi 22   octobre. La dépouille  mortelle sera acheminée au domicile familial,  size, 2 av. Kingi, Commune de Mont Ngafula.           

       - Vendredi  25 octobre : Départ à Mbanza Ngungu  

     - Samedi 26 octobre : Enterrement à Mbanza Ngoyo, son village natal

      Personnes à contacter :  

                - En France Clotilde 0363886050 ou Cécile et Emile au 0384629415;

                - A  Kinshasa : Hilaire 00243966890

     

     

           
     

    La Famille de Monsieur Biesse Bia Nza est éprouvée. Sara, l’ainé de la famille vient de nous quitter.  

    Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement. 

     
       

     

         
     

    La vénérable maman de John Lucau de Londres

                                 vient de tirer sa révérence 

     

    Nous venons d’apprendre ce samedi 12 octobre 2013, la triste et désagréable nouvelle de la disparition physique de Maman DIAKIESE Joséphine (née en 1938), la vénérable maman de notre jeune frère et ami John Lucau. 

    Cette gentille maman que nous avons côtoyée dans notre jeunesse au quartier Lutete, appartient à ce groupe des mères qui nous ont guidées et encadrées moralement durant cette période de grande turbulence de notre vie. 

    En ces moments de grande douleur, nos pensées s’en vont spécialement en direction de Ladje et de toute la famille éprouvée qui doivent certainement souffrir énormément de cette dure épreuve de la vie. En notre nom personnel et au nom de toute la famille MABIDI, nous joignons nos prières à ceux de toutes ces familles amies qui compatissent avec la famille éprouvée, pour que le Très Haut, Dieu tout puissant puisse accueillir sa servante dans sa demeure, pour son dernier repos …

    La veillée mortuaire à Kinshasa se tient dans la commune de Bumbu en la résidence de la défunte, size n° 220  rue Mawanga (arrêt Prison). 

    Pour tout contact avec John, téléphonez au n° +442076392866 

    Le programme définitif des funérailles, tel qu’il sera arrêté par la Famille vous sera communiqué prochainement.

     

     

         
     

    2KC France et LA NGUNGUOISE au chevet des élèves

     

    des écoles techniques et professionnelles

     

    dans le district des Cataractes 

     
     

     

    Le collectif KIVUVU KONGO CENTRAL, en sigle 2KC France. Cette association de la loi de 1901 dont le siège social est en France a pour mission principale l’appui et l’implication sous toutes ses formes, à l’essor socio-économique de la province du Bas-Congo (Kongo Central), ainsi que son rayonnement tant au niveau national qu’international.

    Faisant le point de la situation que traverse le secteur de l’enseignement en RD Congo, en général, et dans la province de Bas-Congo (Kongo - Central), en particulier, les membres de ce collectif se sont rendu compte que plusieurs problèmes sont à la base de la qualité des enseignements dispensés à nos élèves. Parmi les problèmes répertoriés, on avait noté : le manque des moyens financiers des parents et des familles pour assurer de manière cohérente et efficiente la scolarité de leurs enfants, mais aussi  et surtout le désintéressement quasi général des élèves vers les études de la filière technique et professionnelle, considérée dans notre pays comme des sections de seconde zone, alors que sous d’autres cieux, elles sont le socle de leur développement. 

    Considérant que l’éducation est non seulement un droit fondamental mais qu’elle constitue un facteur primordial pour l’émergence de cette élite professionnelle tant recherchée dans nos pays, il fut décidé la mise en œuvre d’un ambitieux programme d’Appui à la scolarité qui a vu le jour en 2011 dans le district de LA LUKAYA.  

    Dans sa phase expérimentale, une vingtaine d’élèves de l’ITP, ITI et Institut Kukiele de Kisantu furent retenus comme bénéficiaires de ce projet.

    Les résultats réalisés sur le terrain étant très encourageants, il a été décidé d’élargir cette expérience aux écoles du district des Cataractes et du Bas Fleuve. Si à Kisantu où fonctionne une Coordination du Collectif Kongo Central, le choix du partenaire local n’a pas posé des problèmes, à Mbanza Ngungu, il fallait compter sur la bonne volonté et l’implication des amis de LA NGUNGUOISE qui ont accepté de porter ce projet à bras le corps. C’est avec le concours du staff dirigeant de cette association que trois nouvelles écoles viennent  de compléter la liste de nos bénéficiaires. Ainsi, dans les prochains jours seront connu et publiés les listes de l’Institut Nsona Nkulu (Section agrovétérinaire), Institut Loma (section Electricité et électronique) et Institut agricole de Nkolo, dont la proximité avec l’INERA de Mvuazi a été pris en compte dans le cadre de la qualité des enseignements et des résultats attendus.

    Concrètement, il s’est tenu ce mardi 8 octobre 2013 à Kinshasa au siège de LA NGUNGUOISE, la première rencontre formelle, après toutes les tractations en coulisses qui se sont déroulées sur la toile. Les deux parties qui ont eu l’occasion d’abord de faire amplement connaissance ont échangé sur le projet qui va faire l’objet de leur partenariat.

    Mme Wivine NSINGI MPEMBA, Coordinatrice de 2KC France et M. Jean Bosco MALANDA, Président de LA NGUNGUOISE vont devoir signer leur Convention de partenariat le week end prochain, à Mbanza Ngungu « Vata dia Masawu vua ».

    Ainsi, vient de démarrer le programme de parrainage d’une vingtaine d’élèves des écoles citées ci-haut, dont les critères de sélection sont les suivants :

    *   Etre  un(e) élève externe  et  régulièrement inscrit(e) dans l’une des écoles retenus dans notre programme

          *  Fréquenter une section technique ou professionnelle au cours de l’année scolaire 2013-

               2014
          *  Avoir sa résidence principale (parents)  dans le district des Cataractes.
          *  Appartenir à une famille pauvre, indigente, éprouvant des difficultés  pour payer les frais             scolaires (les orphelins et handicapés pouvant être retenus dans cette catégorie d’élèves)
          *      Etre élève régulièrement inscrit(e) en 4ème  ou 5ème année technique
          *      Respecter le critère du « Genre » en vue de favoriser les filles dans leur scolarité
          *      Avoir réussi son passage de classe avec  au moins 55% des points. 
          *      Bonne application en classe et justifier une bonne conduite.
     

     

         
     

    LA FAMILLE LUKEMBELADIO EST EN DEUIL

                  Clémentine vient de tirer sa révérence 
    La mort, toujours la mort… Elle vient une fois de plus de frapper dans la famille LUKEMBELADIO en emportant pour toujours notre sœur Clémentine, la sulfureuse et la plus canon des filles de Papa Clément.
    Les anciens du Quartier Natal à Thysville où nous avions grandi se souviendront toujours de cette famille qui habitait sur l’avenue Thys, aujourd’hui Kasa Vubu.  Lukembeladio Beros alias Lismo, son grand frère fut l’un de ces amis avec qui nous avons appris à tirer les cent premiers coups de la vie, et à ce titre, je considère celle que nous pleurons aujourd’hui comme une petite sœur. Je l'ai vu grandir et nous avons gardé contact lorsque nous nous sommes retrouvés à Kinshasa, partageant nos moments de bonheur, comme de nos malheurs.  Le souvenir de cette joviale mère de famille restera toujours gravées dans notre mémoire.

    En ces durs moments de la séparation, j’implore le Très Haut d’accueillir sa servante dans sa demeure pour son repos éternel.

    Que Mbuta Faustin,  Beros, Béa, Julienne et Ma Véro, sans oublier les enfants éplorés de la défunte  acceptent ici nos condoléances les plus sincères.

     

     

     

    Christophe MATUMONA n'est plus ! 

     

    Nous portons à la connaissance des amis et connaissances de la Famille KUHUNA, la mort de Christophe MATUMONA, le fils aîné de la famille. 

    Ne disposant pas d'assez d'éléments sur les circonstances de ce décès, nous nous contentons de présenter à la famille éprouvée, plus particulièrement à Elisa, Célestin, Zéphirin, Véronique et Monique, nos sentiments de très vive compassion…    
      MALUNGUENI MEDOS EST DECEDE  

     JOYEUSES FETES DE NOEL 2012

     

    C’est avec une vive émotion et une grande consternation que nous portons à la connaissance de tous les anciens des Castors, de Jeunes GwaGwa et de tous les élèves de l’Athénée Protestant aujourd’hui Institut Disengomoka de Mbanza Ngungu, le décès d'une des figures emblématiques de notre temps :  M. MALUNGUENI Medos.

    Figure bien connue dans le monde des sportifs et dans les rues de Thysville, Medos est un ancien de la commune de Ngiri Ngiri à Kinshasa. Il est arrivé à MBANZA, vers les années 1966 - 67 pour des raisons d'études et prit son inscription à l’Athénée protestant dirigé par M. Raoul Angrand. C’est sans surprise qu’il fut incorporé au sein de la célèbre équipe des Castors de Thysville qui a bouleversé l’ordre établi dans la hiérarchie des équipes ngunguoises de football de cette époque lointaine dominée par les Diables Rouges de Nsona Nkulu et le FC Amicale de la terre. Evoluant tantôt au poste d’arrière gauche, tantôt comme stoppeur, ce coriace défenseur pétri de talent forma en compagnie de Zinu Albert alias Mulongo, Soza Kelly et Roky, un mur infranchissable par leurs adversaires.  

    Après ses études, Medos qui avait réussi une parfaite intégration dans les difficiles milieux ngunguois décida de s’y installer définitivement et pour toujours. C’est dans cette localité qu’il a répondu au rendez-vous de la mort, laissant derrière lui une veuve éplorée et plusieurs enfants.

    Tous ceux qui ont connu cette force de la nature, doivent savoir que Medos était pour moi plus qu’un ami. C’était un frère avec lequel nous avons partagé ensemble une partie de notre vie sur l’avenue TINTIKA. En ces durs moments de la séparation, nous ne pouvons que lui souhaiter « Un bon voyage dans ce monde d’où on ne revient jamais ». Ainsi va la vie…

    Adieu Medos !!!

     

     

      

    LA MAMAN DE JOJO MANDIKI N’EST PLUS

      

    Nous venons d’apprendre ce jour, la mort inopinée de la maman de Jojo Mandiki, décès survenu ce mardi  6 août 2013 à Mbanza Ngungu, dans la province du Kongo Central. 

    En attendant le programme des funérailles qui sera arrêté, nous présentons à Jojo, Akim, Agnès Pepo et à toute la famille éprouvée  nos très sincères condoléances.

      

     


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  • Ki dianga nkove ko renové

    (Tiré de l'album MADUREZ de Crispin Régis LUKOKI MAMPASI)


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