• Ba Tata Nlongi ou Moniteurs

    Passons maintenant aux enseignants qui furent les premiers intellectuels au Congo Belge. C’est à eux que revenait la lourde charge d’aider et d’encadrer les missionnaires et les administrateurs coloniaux dans leur mission d’évangélisation et d’éducation civique et morale de la population. A ce titre, les moniteurs occupaient une place privilégiée dans la société. Ne soyez pas étonné que ces derniers soient choyés par l'adminstration coloniale. Si les grands commis de l'Etat précédemment cités ont bénéficié des largesses de l’Etat, les enseignants étaient aussi soignés aux petits oignons. Leurs salaires étaient en rapport avec le métier qu’ils exerçaient. Lorsque l’Etat instaura la politique d’octroi des crédits des maisons dites «Fonds d’avances », les moniteurs furent nombreux parmi les bénéficiaires. Suivez notre regard ! Maître Nsokele (le premier Directeur congolais à l’Ecole Primaire Sainte Thérèse), Maître Makanzu, Maître Douens (Kimbungu), Maître Diakota, Maître Gabriel Bimponda, Maître Emmanuel Kiala, Maître Alphonse Fuauna,  Maître François Nzunda, Maître Pascal Mayembe, Maître Antoine Mpembele, Maître Jérôme, Maître Kufulu, Maître Nkukabana, Maître Munzembo, Maître Nkunga Yvon, Maître Gérard Dokelo, Maître François Masamba plus connu sous le nom de Maître Méthode, Maître Médard, Maître Théophile Mangituka alias Maître Train, Maître Aimé, Maître Félix Bikumunu, Maître Bikawa, Maître Kuhuna, Maître Sumika, sans omettre quelques enseignantes très connues dans  les rues de notre cité et qui prestaient  à l’école Notre Dame, notamment  Monitrice Nkuba, Lukula et Nkembi Elisabeth, etc…. Retenons aussi dans cette liste Maman Bernadette, Directrice au Foyer Social. Ku Mviloti, nous nous souvenons de Maître Mabilama, de Maître Nsumbu, Maître Levy et autres Maître Remy.  


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  • Commentaires

    12
    Mercredi 22 Mai 2013 à 14:37

    Muana Ngungu,

    A chacun son époque, dirions-nous.

    J'ai quitté définitivement Mbanza Ngungu en 1975... pour m'installer à Kinshasa. La plus belle femme du monde ne pouvant donner que ce qu'elle a, je demande aux nouvelles générations de nous informer correctement sur les faits qu'elles ont vécu.

    L'histoire on ne l'invente pas... Voilà ma réponse

    11
    Muana ngungu
    Mardi 21 Mai 2013 à 15:46

    vous parlez souvent de mbanza des années 58-59-60 ect...mais qu'en est il des années 70-80

    10
    Nlemvo Adam
    Mardi 9 Avril 2013 à 20:13

    C'est vraiment diffille que je me souvienne de mes institutaires car mesmetudes primaires se sont passees entre 1963 a 1969, plusieurs d'entre eux mentiones dans ce blogs, je me souviens d'eux il ya deux maitres que je n'ai jamais oublie maitre Thomas  a l'ecole primare officielle de la Ville Haute repute par sa maniere de frappe et grand fumeur qui m'a donne cour en sixieme primaire et Maitre Emmanuelle Mukoko un Muntandu qui m' aimait beaucoup qui m'a donne cours egalement en sixieme a l'ecole Armme du Salut a Kumbi ou j'ai refait ma classe apres avoir echoue en examen selectif car en ce moment apres la sexieme primaire on deus examens pour passer en cicle d'orientation examen d'admission et examen selectif, je n'oublierai jamais maitre Georges Kizeyedioko de Kumbi,


    Enfim Tity Nkuka donne-moi des nouvelles de Claude Nkuka ton frere, c'est ami que perdu les treces car nous avons enseignes ensemble a l'ecole catholique de Kolo Fuma. Je te remercie encore Mbuta Kocsis pour ce grande retrouvailles que rencontre dans ce Site. A Suivre......

    9
    Pedro Kitoko
    Vendredi 2 Novembre 2012 à 23:22

    Dans la liste des Enseignants de Sainte Thérèse, il ne faut pas oublié Maître André, un matadien qui s´installer à Mbanza Ngungu, em 1960 ou 1961. A son époque il fut un des enseignés les plus respectés. 


    A Mviloti, chez les protestantes il faut ajouter Maitre Tango, Maître Necessaire (Nkansa André), Maître Damas, Motrice Isabelle (Épouse de Maître Damas, première femme enseignante protestante),  Maître John Petelo (Docteur em Theologie, qui vit, aujourd´hui em Suisse), Maître Nsumbu Robert, Maître Degoyard.


     Maître Mabilama Joseph fut, peut être l´enseignant les plus respectés chez les protestants. Il fut aussi directeur.

    8
    PAPA ALKIS
    Vendredi 17 Décembre 2010 à 22:07

    Bonjour


    Nzolele kaka kuluzayisa vo ka tulendi vilakana ko Monsieur Antonio salazar wakala maitre kuna Ecole primaire Kumbi temps ya Directeur Dondo.Wazayakana mu nkumbu ya Monsieur ngondo.

    7
    crispin
    Dimanche 12 Septembre 2010 à 11:08

    Bonjour a tous. C'est par pur hasard que je suis tombe sur ce site et je me suis rendu compte que je suis un autre crispin oublie de mbanza ngungu, Crispin Ntoto, ayant etudie chez Tata Mbuta a Christ -Roi.

    Le forum m'interesse et j'y reviendrai souvent.

    Mbuta Kocsis,est ce les photos de la grotte de Mbanza Ngungu sont disponibles?j'aimerai en voir quelques unes.

    6
    Simbi kia nkulu
    Samedi 31 Juillet 2010 à 05:56

    c´est vraiment curieux de savoir que pendant mon enfance et ma jeunesse,je n´avais presque pas d´homonymes(NDOYI),j´étais le seul Crispin qui existait dans toute Thysville indigène.Le curieux est juste cette coïncidence qui a eu lieu quant à la profession de ces pères qui ont eu l´idée de donner le nom de CRISPIN à leurs fils.Les 3 Crispin qui sont venus après moi à Thysville,étaient tous fils d´INSTITUTEURS.C´est ainsi que j´ai connu Crispin,fils de Maître François Masamba(Méthode);Crispin le fils de Maître Ngiaya,Inspecteur d´écoles après et Crispin le fils de Maître Nsokele,directeur et Inspecteur après.C´est vraiment une coïncidence qui ne cesse d´être un fait Curieux.    


    Simbi kia nkulu

    5
    Thys63
    Jeudi 3 Juin 2010 à 15:26
    Ce blog est vraiment magnifique, et je me considère vraiment comme béni..
    Depuis quelques temps je rédige mon auto-biographie, question de laisser une trace et des répères à mes enfants. J'avais oublié certains personnages important, et voilà que ce blog me donne les précisions.
    Maître Kiala Emmanuel habitait en face de la maison de mon enfance. Il était déjà Inspecteur quand j'étais gamin.
    On parle de l'école Sainte Therèse, à mon époque c'était plutôt la Paroisse Sainte Therèse qui avait deux écoles primaire ( Sainte Cécile et Saint Jean Bosco), je ne saia pas si cela avait changé après. Moi j'étais de Ste Cécile , et mon directeur s'appelait MAYEMBE PASCAL.
    J'avais completèment oublié que notre buvette s'appelait Le petit Bois.
    Ma fille qui n'a que 6 ans connait mon histoire avec le chien tout noir de Mfinda Léon qui me suivait sur mon chemin de Zéro année pour que je lui lance un bout de beignets de Maman Sukama¨.
    Ah mikati mia Ma Sukama, pour moi c'est les meilleures Mikati que personne ne réussira jamais à faire sur terre; d'ailleurs je vous l'écris en pleurant. Aujourd'hui ma fille déteste tout chien noir qu'elle considère comme apparenté au chien de Mfinda Léon.

    Kiese kibeni  mais ye kiadi parce que je ne verrai plus beaucoup de ces gens.
    Enfin, je vais d'abord pomper tous les renseignements qui me manquaient...
    4
    Dimanche 30 Mai 2010 à 10:02

    Cher Tity,


    Maître Lambert, votre papa, fut à proprement parlé, l'un des moniteurs les plus respectés à Sainte Thérèse. Sachez qu’à notre époque, seuls les meilleurs élèves étaient retenus dans les classes dites sélectionnées. Par conséquent ces classes ne pouvaient être placées qu’entre les mains des enseignants les plus méritants que comptait chaque école. Et Feu votre Papa était parmi l’élite de Sainte Thérèse. En ce qui me concerne, je peux citer quelques-uns de ces moniteurs que nous avons connu avec les amis de ma promotion Emmanuel Kuntukula et Nkuanga Grégoire. Je commence par Maître Alphonse Fwauna en Troisième Sélectionné, car les classes sélectionnées commençaient en troisième année. La première et deuxième année étaient des four tout où se faisait cette sélection naturelle entre les bons éléments et les mauvais. Vint ensuite,  Maitre Lambert alias ZAMFIKU en quatrième Sélectionné, puis Maître Bimbakila en cinquième année. Mon parcours à Sainte Thérèse s’arrêta là, car en sixième, j’aurai eu Maître Emmanuel Kiala. Pour la suite, je suis allé à l'Ecole Primaire Officielle de la Ville Haute où j'ai eu le bonheur de croiser sur des gars tels que Crispin Lukoki, Simbi kia Nkulu, qui était mon mon aîné de deux ans, et d'autres amis d’enfance notamment Augustin Mboya Malonga, Feu Jacques Lukau, Dr Zitu Guy, Célesztin Bibimbu, etc... Maîttre François Nzunda fut notre moniteur dans cette classe un peu spéciale qui ressemblait à une mini sélection des enfants issus des meilleurs écoles primaires de la place. Quant à Papa Kitumua qui venait tout droit du manianga, il fut promu Directeur dans cette école. Mu ntangu tua kala ku Sainte Thérèse, chaque enseignant avait sa propre particularité qui le distinguait des autres enseignants. Nos enfants qui ont la chance d’étudier en occident ne comprendront peut-être pas lorsqu’ils vont apprendre que la sanction était un des instruments utilisés par nos éducateurs dans l'enseignement. Celles-ci étaient parfois positives avec les félicitations ou autres éloges qu'on faisait au profit des élèves brillants  (en privé ou en public) pour les motiver davantage. Pour les élèves moins studieux ou bavards, Tata Lambert ne badinait pas. Vo ka yangalale ko, fuete baka "Zamfiku".Alors que la mode était de bastonner les élèves avec une règle, votre papa utilisait une méthode spéciale avec sa latte. Et dans leur imagination fertile les élèves l’avaient surnommé Maître Zamfiku, car  comme entrée en matière, celui-ci  invitait toujours et très gentiment  les infortunés élèves avec sa phrase magique qui donnait la chair de poule à tout le monde : Wiza wa baka kuaku za mfiku ».  Et pourtant, cela ne rompait pas le capital confiance qui existait entre lui et nous. Etre un élève de Maître Lambert à Sainte Thérèse, c'était à la fois un honneur et une grande fierté pour TOUS. Si je ne me trompe pas, Nkazi Crispin pourra te raconter d’autres anecdotes sur le travail de votre père  qui était très courageux . Un jour, il l’avait tiré des griffes de son bourreau, Tata l’Abbé Emile Dinganga, qui n’était pas n’importe qui.
    Bika Tata Lambert ka toma vunda kuani, kadi fi ndambu fia nzayilu fiofio tu sonekenanga kinkulu kia vata dieto, yani wa tu longa kio


     


     


     

    3
    Tity Nkuka
    Vendredi 28 Mai 2010 à 18:16
    Merci beaucoup Mbuta,
    Gentleman et grand sapeur, mon papa l'est demeuré jusqu'à la fin. Il a quitté le monde des humains déjà en 1979, une année seulement après avoir pris sa retraite comme directeur des écoles dans le réseau de l'enseignement officiel. 
    2
    Simbi kia nkulu
    Dimanche 9 Mai 2010 à 19:17
    Bonjour Tity,
    Je suis très heureux de savoir que vous êtes le fils de mon bien aimé Instituteur Maître Lambert.Il m´avait donné cours en 4ème année séléctionnée,pendant l´année scolaire 1958-1959.Votre père était un gentleman et grand Sapeur.Est il encore vivant?
    Merci.
    1
    Tity Nkuka
    Mardi 2 Mars 2010 à 15:03
    Merci pour ce témoignage bien rendu. Je voudrais tout simplement rectifier le nom de mon père repris dans cet article. En effet, Maître 'Nkukabana' ci-haut cité s'appelait en réalité Kukabana Nkuka Lambert. D'où le nom de famille de sa progéniture Nkuka. Cette petite erreur (très important!) apparaît souvent dans les articles écrits sur Mbanza-Ngungu. Ces souvenirs m'instruisent beaucoup.
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