• KIPOMBORO

    Sur l’avenue Albert, aujourd’hui Nzeza, juste à côté de la Famille NKEZI, il y avait la famille MATETA avec un garçon très turbulent et qui ne passait jamais inaperçu dans les rues de Thysville. Pour se distinguer de ses amis d’enfance, il se colla le nom de Robin. Joueur de football dans le Football Club Jeunes Dynamiques en compagnie de Sidi Antilope « le roi des makubungu », Kintaudi Trois hommes, Luka Jean Bill, O Trio, Munsangi Simon, Luntadila Coppy et autres Vicky Masamuna,  son statut de vedette lui ouvrait presque toutes les portes dans la cité. Ainsi, avec ses amis, ils avaient l’habitude de se retrouver tous les jours chez un autre crack de leur génération. Smith Flynn, car c’est de lui qu’il s’agit était le fils aîné de Papa Nkala sur l’avenue Tabora. Enfant gâté et très privilégié, il avait son propre appartement en dehors de la maison familiale, ce qui lui conférait certains avantages par rapport à d’autres garçons de leur promotion qui étaient obligés de rencontrer leurs amis au coin de la rue. Robin et ses amis se retrouvaient souvent chez Smitha pour prendre leur « tige » avant de se lancer dans leurs aventures dans la cité. Sa chambre était devenue leur fumoir. Vexé et ne pouvant plus supporter tous les excès et les débordements dans le comportement de ses enfants, Papa Nkala surgit un jour au bon moment, c'est-à-dire lorsque toute la bande au grand complet s’adonnait à son jeu favori. Il força la porte de l’appartement de son fils qui avec un sang froid digne d’un véritable caïd, Smith interpella son père en ces termes :

    Smith : Eh Père ball, Sérieux !!!!

    Réponse de Tata Nkala à son fils : Sérieux ?

    Et d’ajouter : Eh Diantonement

    Mono di ya tungila nzo ame, luiza nuinanga diamba dieno ?

    Smith, tapotant l’épaule de son père qui n’en revenait pas ajouta : Eh Père to ko guetter !

    Ta Nkala très fâché enchaîna : Tua guetta, mbe guetta mpe tu guetta

    Et se retournant vers Robin, il le tint par le collet et lui signifia :

    Ngeye « KIPOMBORO » (c’est la traduction française du mot kimpumbulu), ngeye mfumu a kompani diodio, kuizingi diaka ku nzo amu ko…

    Et c’est parti ! Voilà comment Robin des Bois est devenu Kipomboro. Ce sobriquet qui lui colle toujours à la peau est resté célèbre à Thysville. Il le portera toute sa vie. Et nous tenons à confirmer kua bobo ka ba zaya Robin ko, mavuanga kibeni ka kala...

     


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  • Commentaires

    3
    Pereira
    Jeudi 27 Mai 2010 à 18:59
    Je me rapelle trés  bien de vieux Robin " Bipomboro " , il etait  trés connu même chez  nous les plus petits .Avec sa démarche de ba yankés.
    il avait deux petits frères de notre génération , l´autre  David "Davin" aussi trés connu  et l´autre Eugene .L´autre vieux de cet avenue  Sadigo  connu sous le nom de Ankwada  le fils de papa James d´origine Bazombo  et sa mère etait Mungala .
    J´aimerais savoir , que sont devenus les deux petits frères de vieux Bipomboro .
    2
    KOKE
    Samedi 27 Mars 2010 à 20:30
    Nkazi,

    Mpangi eto Randal wa zimbana. Pour ton information, il comptait parmi ba mpangi bobo bazengomoka. Ces derniers jours vécus à Ngunguville ont été très pénible. Ainsi va la vie...
    1
    SImbi kia Nkulu
    Samedi 27 Mars 2010 à 20:27

    Nkazi ce récit est digne d´être raconté à nos jeunes frères et nos enfants. Je t´avais déjà parlé de ce fils de Papa Alexandre dans notre causerie sur le Web Mbanza-Ngungu. Avant de devenir Smith, il avait un autre sobriquet. Après avoir vu un film Hindou, notre homme avait complètement changé ses habitudes. Il portait une tresse fine à la nuque et se faisait appelé PRÊTRE. Je ne me rappelle plus de son vrai nom. Son frère cadet avait opté pour le sobriquet de Randall et vivait sur la rue Oshwe à Kin. On était des bons amis et il jouait la guitare dans les boîtes de KIN. Je sais qu´il portait le nom de N´kala. Cette famille était parentée à Papa N´sukami connu vulgairement comme 55 dans la ville de Léopldville. Je vais te raconter une petite histoire qui eu lieu entre Randal et nous en 1971. Randal croyait que mes amis Oscar, ses cousins de la rue d´Oshwe et moi, nous fumions comme lui du chanvre. Un jour, il nous offrit du bon matériel, chose courante chez les fumeurs de Bangi. J´ai fait le pli, comme on appelait la cigare et par la suite, je l´ai allumée. Comme il était le fournisseur, je lui passa la tige qu´il commençât à fumer sans tarder.Dès qu´il constatât que personne d´autre entre nous fumait, Il s´était mis en colère pendant que nous on rigolait. J´aimerais savoir ce qu´il est devenu. C´est ça les Bisimbi bia nkulu de notre génération

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