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    28 novembre 2011 : Journée de la vérité

     

    Dans le jargon de Chez Nous, on a l’habitude de claironner sur tous les toits, chaque fois qu'un évènement important se profile à l'horizon : « Kani ku yididi, kia kaka ku kia ». Le peule congolais est appelé ce jour à se rendre aux urnes pour accorder l’impérium au nouveau Chef de l’Etat, ainsi qu’aux 500 nouveaux parlementaires qui auront la lourde charge de légiférer et voter les lois de la République. A l’instar de leurs compatriotes des autres contrées du pays, les habitants du vaste Territoire de Mbanza Ngungu ne vont pas se dérober à leur devoir civique et tous ensembles, ils auront, face à leur conscience, le devoir de voter en faveur de leurs candidats.

    L’heure des supputations et des pronostics est largement dépassé. Seule la vérité des urnes va nous départager. Pour tous les analystes de la scène politique de notre pays, deux questions reviennent constamment sur leurs lèvres. Qui seront les heureux élus aux différents échelons desdites confrontations et quelle sera la tendance majoritaire dans notre circonscription électorale ?

    C’est le moment de se poser aussi cette question subsidiaire, qui de JoKa ou TshiTshi, les deux candidats les plus en vue, remportera la palme de la magistrature suprême. Widi : « bo niatami naino te ». 

    Concernant les législatives, tout est possible. Mais les quatre vainqueurs doivent bruler une fière chandelle envers tous ceux qui les aurions soutenus jusqu’au bout, car nous savons déjà qu’ils seront nombreux à grincer les dents après la publication des résultats.

    Les leçons à tirer de ces empoignades sont nombreuses. Mais, à première vue, tous les aventuriers qui cherchaient à se positionner grâce aux libéralités qu’ils attendaient des instances dirigeantes de leurs partis se sont mordus les doigts. En effet, selon les informations en notre possession, l’Autorité Morale de la Majorité Présidentielle n’a pas fait des cadeaux, même aux inconditionnels qui ont abhorré les couleurs de son camp. Chaque candidat a été obligé de puiser dans sa réserve personnelle. Quitte à se faire rembourser à l’issue du scrutin. Et comme la plupart des partis politiques logent le diable dans leurs caisses, seuls, les vertébrés ont réalisé des campagnes de grande envergure et dignes de ce nom.

    En attendant la proclamation que tout le monde attend avec beaucoup d’appréhensions, nous pouvons dores et déjà féliciter les heureux vainqueurs, c'est-à-dire tous ceux qui ont auront fait preuve de beaucoup d’ingéniosité dans leurs discours et qui devront mériter la confiance qui sera placée en eux.

    Kocsis 

     

     


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