• Faisant suite à la question qui nous a été posée par notre frère Pereira, et en attendant les résultats de nos investigations sur le nom de Mademoiselle X qu’il a évoqué dans sa question, une dame qui habitait sur l’avenue Stanley dans la résidence de Papa Matingu, nous revenons sur les expatriés de Thysville.  

    Dans notre ville, nous avons connu une autre dame très particulière parmi les expatriés. Je parle de Madame PEK. Je dis PEK car tout le monde l´appelait ainsi, à cause de la boutique de mode et surtout des plantations et le bétail dont elle était propriétaire dans sa ferme de Kitobola. Cette dame était veuve et avait un fils qui s´appelait Patrick. La bonne dame était très élégante et figurait parmi les personnes les plus remarquables dans notre ville. Son fils Patrick et la fille de M. Mawombo étaient presque les seuls adolescents expatriés qui n´avaient pas quitté le pays après l´indépendance, et cela se voyait clairement dans les relations qui existait entre les Européens qui se trouvaient à Thysville avant et ceux qui sont arrivés après l´indépendance. Dans ce groupe des anciens, on reconnaissait le Révérend Père Tarwé, M. Bravo, M. Libaire, M. Leroy l´arbitre qui travaillait à l´OTRACO, le Docteur Dupuis et son épouse qui fut notre professeur à l´Athénée, M. Van Merhage qui exploitait une boucherie en ville, sans oublier M. et  Mme Marc.

    Prochainement, je vais vous raconter quelques faits concrets que j´ai vécu depuis les Iles canaries où je vis actuellement. Le monde est vraiment petit, croyez moi.

    Crispin Lukoki - Simbi kia Nkulu


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