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    Mpangi Crispin NTOTO,

    Nous sommes très contents de te lire et surtout de savoir ta grande curiosité sur nos grottes de Mbanza Ngungu. N’ayant pas des éléments d’appréciation sur l’utilisation que tu comptes faire des photos desdites grottes, nous nous permettons de te proposer une des photos que nous venons de récupérer dans notre fichier personnel. Il s’agit de deux spécimen des poissons aveugles de la grotte Ndimba.

    Salutations cordiales

     


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  • REPONSE A CRISPIN NTOTO


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  • C’est avec une vive émotion que j’informe les amis et connaissance de la mort d’un homme qui passe pour un grand frère. André LOTUTALA est une personne qu’on ne présente pas dans les milieux des agents et fonctionnaires du Ministère des Finances et Budget. Après avoir servi l’administration publique successivement au cabinet des Finances où il fut le Secrétaire de Cabinet du Vice Ministre Mondjobe, et un bref passage à la Direction des Contributions, c’est au Secrétariat Général aux Finances qu’il a justifié l’étendue de son talent dans le sillage du SG Bazundama Mbandanu Luzumbulu. Avec la scission du Ministère des Finances, il fut affecté au Ministère du Budget où il a travaillé d’abord comme Enquêteur Budgétaire avant d’être désigné Contrôleur des Dépenses Engagés. C’est dans l’exercice de ses fonctions qu’une grave maladie l’a rendue indisponible durant des longues années.

    André Lotutala était un homme public, un sportif chevronné qui a joué un rôle prépondérant au sein du Cercle Sportif Daring Imana Matiti Mabe. Qui ne l’a pas connu  ou contacté dans ses moments de gloire. Pour nous qui l’avons côtoyé, il restera à jamais cet héros dans l’ombre qui a marqué de manière indélébile son passage dans cette équipe où il avait son propre clan et dans lequel nous faisions partie en compagnie des gars tels que Kazadi, Tambue Lombe, Dikua, pour ne citer que ceux-là, qui ont appris les ficelles du métier au contact avec cet homme qui fut un préparateur psychologique hors pair.

    C’est lui qui a introduit le célèbre André alias « More More » dans le sérail, au moment où tous les cadres, dirigeants et supporters étaient fatigués et en avaient marre des caprices du célébrissime Pereira, le faiseur des miracles à qui on reprochait sa tendance de vouloir manger à tous les râteliers. Il fallait un homme de la trempe de Lotutala pour prendre le risque de confier la préparation souterraine de cette grande formation entre les mains d’un illustre inconnu qui est devenu aujourd’hui  l’homme lige du football congolais.

    Originaire de Kinlele, le village de Mfumu Kuiti, cette localité fait partie de la ceinture naturelle de Mbanza Ngungu. Ce village avait, au moment où nous jouions en deuxième division du championnat de l'AFTHYS au sein du FC Diogas, une équipe de football qui portait le nom du FC Union de Kinlele. Mais avant la création de cette équipe, Kinlele avait donné au football ngunguois un de ces meilleurs stoppeurs, en l’occurrence Sumata, le Papa de Dego, qui en compagnie de Mbuta Tazi alias Ndala constituaient un excellent tandem défensif du FC Amicale de Thysville.

    André LOTUTALA s’en est allé. C’est une grande perte pour sa famille et pour tous ceux qui l’ont connu et aimé. Nous implorons le Très Haut d'accueillir son Serviteur dans son Royaume et que l'âme de notre aîné repose en paix.


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  • Intervenant dans notre Blog, notre jeune frère Pereira nous avait posée une question sur l’identité d’une dame, une mundele qui habitait dans  la parcelle de Papa Matingu sur l'avenue Stanley. Crispin et moi n’ayant pas réussi à répondre à cette question, nous avions promis de recourir aux rescapés de la vieille génération résidant encore à NgunguVille. Aussi étrange que cela puisse paraître, nous avons le plaisir de porter à la connaissance de nos fidèles lecteurs que la dame en question porte le nom de ANNA NGOYI. Nous remercions Ricky Mpanzu, notre fin limier qui a réussi à faire parler quelques "anciens" ngunguois de souche, notamment Dédé et Kitemoko Daky qui figurent parmi les rares personnes qui avaient connu cette demoiselle à laquelle Pereira avait fait allusion. Pourquoi ce nom de Ngoyi à une ngunguoise à la peau blanche ? Nous ne sommes pas en mesure de répondre à cette question, dans la mesure où nous ne disposons d’aucune information sur la filiation de cette femme, ni sur son état civil. Mais, est-il que selon nos investigations, Mademoiselle Anna n'était pas à proprement parlé une européenne à l'état pur. Elle fut une métisse de première génération et à s'y méprendre, on la faisait passer pour une mundele. C'est encore pour nous l'occasion de vous rappeler que les noms n'ont pas de frontières. Anna ne fut pas la seule européenne à porter un nom d’origine congolaise. Souvenez-vous de Nengua Diamatondo, la propre fille du Révérend Jennings et de Nengua Jennings qui avaient fait la pluie et le beau temps à la mission protestante de Mviloti... Que dire de Mawombo? etait-ce son nom de famille ou un simple surnom?


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  • Le début du mois de septembre a toujours été un moment exceptionnel dans la vie de chaque élève. C’est le moment où tous les élèves sont très angoissés, car ils doivent connaître le nom de leur moniteur pour les enfants qui vont au primaire ou de leurs professeurs pour les élèves des humanités. C’est encore le moment de faire connaissance avec ses nouveaux collègues de classe, dont certains vont marquer de manière définitive toute une vie. Si pour les enfants, la rentrée scolaire est une étape importante dans leur vie, au Congo, c’est la période la plus difficile pour les parents, surtout ceux qui sont chefs de famille nombreuses. Les uniformes, les fournitures scolaires et le minerval constituent pour certaines familles une véritable casse tête. Ce matin en faisant ma revue de presse congolaise, je suis tombé sur une nouvelle qui ne peut pas passer inaperçu. En séjour à Kananga dans le Kasaï Occidental, le président de la République vient de supprimer la charge du minerval dans toutes les écoles primaires du pays. Pourquoi ne pas applaudir un geste qui va soulager tant soi peu toutes les familles en ces moments où plusieurs pères de famille ne savaient à quel saint se vouer. Nous osons croire que cette décision ne sera pas la dernière en faveur de notre enseignement national qui doit reprendre la place qui fut la sienne. Bravo.   


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