• Parler de Thysville sans faire allusion à Papa Ali Sidi que ces contemporains avaient surnommé Caïen serait une injustice. Une fois de plus, cette personnalité au passé très controversé vivait à Sanzela au Quartier Natal. C'est sur les avenues Albert, Léopold et Elisabeth que lui et ses proches parents ou frères s'étaient installés. Nous étions encore des petits enfants pour vous raconter les différentes péripéties de la vie de ce père de famille, considéré comme un des hommes les plus influents de notre ville. Parlant particulièrement de l'avenue Albert, aujourd'hui Nzeza, la première moitié de cette avenue, en partant du bureau de la cité, était encombrée par les nombreuses épaves des véhicules que ce grand mécanicien n'avait pas réussi à réparer. C'est donc en sa qualité de Garagiste que nous l'avions connu. Outre son garage, Papa Ali Sidi figure parmi les premiers tenanciers des Dancing Bar à Thysville. Le sien portait le nom de LA MUTUELLE Bar. Au début il y avait un orchestre à vent qui jouait régulièrement en ces lieux. Selon ma mère, Papa  Pièrre Lukoki, mon papa, y jouait non seulement de la trompette, mais il en était aussi le président fondateur. Dans la ville, circulait des rumeurs pas très bonnes au sujet de Papa Ali Sidi qui n'était pas porté en odeur de sainteté par ces contemporains. Ceux qui ne l'aimaient pas disait qu'il était pire que Nkadi a Mpemba. Mais ce qui était quelque peu paradoxal, c'est le fait que sa soeur Nkaka NDUNDU et ses autres frères, notamment Papa Amara Sidi n´étaient pas concernés par cette campagne de dénigrement. Sa femme et ses enfants étaient aussi épargnés. Doit-on aujourd'hui confirmer toutes ces choses qu'on nous  racontait sur la vie privée et publique de cet homme qui était, avouons-le, en avance sur le temps. Ali Sidi était le fils aîné de Papa Sidi, un sujet sénégalais qui était,  parmi les premiers machinistes de l'Otraco. Ses accointances avec les colonisateurs en faisait la bête noire des indigènes qui le suspectaient à tort ou à raison comme un agent de la sureté au service des belges. On dirait que les anciens de Thysville affichaient un certain complexe vis à vis de cet homme et connaissant la mentalité trop retrograde de nos frères et soeurs, je parie que ces toutes ces histoires sur Papa Ali Sidi étaient fabriquées de toutes pièces. Tout ce que je peux affirmer, notre vieux n´était pas facile à aborder. Mais il était loin d´être porteur de ce masque de monstre qu´on lui attribuait. Je me rappelle de quelques faits vécus qui témoignent son côté humain, et que je vais vous faire part ici au blog.
    Aujourd´hui, je suis certain que personne va se rappeller de JOSÉPHINE. Nous on l´appelait ZOFINI, vu notre bas âge et nos difficultés de prononciation. Zofini, c'était la Guenon ou Nkewa de Papa Ali Sidi. Elle était attachée à un poteau par une large chaîne. Donc elle pouvait se ballader dans toute la parcelle jusqu'à l'entrée principale de sa résidence. Tous les jeunes de notre quartier avions une peur bleu de Zofini. C'était pour Papa Ali SIDI, sa manière de nous dissuader d'aller le déranger. Celui-ci avait une grande particularité dans sa vie, il détéstait la présence des badauds et intrus sur son lieu de travail. Toutefois, ma mère avait l´habitude de fréquenter cette maison et je l´accompagnait malgré moi. J´avais peur non seulement de Zofini, mais aussi de ses chiens. Papa Ali Sidi n´avait pas cette délicatesse nécéssaire pour s'adresser aux enfants, d´où on le trouvait sec ou simplement trop sévère. J´ai personnellement reçu des bombons de sa main, malgré la peur et l'angoisse que j'épprouvai chaque fois que j'étais en face de lui. Je ne me souviens pas avoir été blâmé par lui, ni de m'avoir adressé un sourire, mais le courant ne passait pas entre lui et moi.
    J´ai ici une petite anecdote à vous faire part. Sur l´avenue Albert, à cause de sa proximité avec le marché central, il y avait quelques points de vente du vin de palme NSAMBA. Un bon Jeudi (jour du marché), un gars qui était chauffeur à la S.T.A, reprenait son véhicule après avoir bu un verre de trop au grand marché. Par malheur, dans sa manoeuvre, il cogna un des véhicules non réparé et garé devant le garage auquel j'ai fait allusion  au début. Aujourd´hui, ce genre des faits sont considérés comme anodin, mais pas en 1957 en pleine colonisation. Un groupe de curieux se forma sur ce lieu et alerta Papa Ali Sidi. Le bon chauffeur, dès qu´il a vu Papa Ali, se jetâ à ses pieds et se mit par pitié à implorer son pardon. Le spéctacle était désagréable, et voyant cet homme en uniforme et en pleur, Papa Ali Sidi l´invitât à s'elever et lui demandât de rentrer à son travail .Aucun des véhicules n'était affecté par cette legère colision. Papa Ali Sidi était tellement touché, que cela se remarquait sur son visage. Ça c´est un fait qui prouve que tout ce qu´on disait de lui était parfois IMAGINAIRE.
    Au garage de Papa Ali Sidi, il y avait quelques jeunes apprentis, mais parmi eux, je vais citer son propre fils répondant au nom de PETIT. C'était son fils aîné. Il y avait aussi son  filleul SIDI (Antilope) sans oublier un chauffeur très particulier au nom de MA NKOMBO. Ce dernier était chauffeur mécanicien et s´occupait du maintien d´un vieux camion FORD. Ce véhicule était affecté au transport  des marchandises qu´on récupérait dans les villages les plus proches de Thysville. Il y avait de ces mamans qui ne prenaient que le camion de MA NKOMBO. Ce grand chauffeur possédait des traits bien particuliers. Son camion était tellement vieux qu´il dépassait à peine les 50km à l´heure,  et quand il montait une pente, n´en parlons même pas. Et pourtant, il était toujours aux rendez-vous de Jeudi et Dimanche.  Les autres enfants de Papa Ali Sidi sont :  la regrettée DIKOKO, MAYIMUNA et NOËL. Papa Ali Sidi avait une voiture Lincoln bleu si je ne me trompe pas. Mais avant celle là, il conduisait une Ford couleur Vin.  
    Un cousin à ma Grand´mère,m´avait raconté ce qui suit :
    Mbanza-Ngungu était bourré des belles filles, et la tendace à l´époque voulait que  les Garçons de la province qui habitaient la Capitale, descendaient le plus souvent dans les villes du Bas-Congo à la recherche de leurs futures épouses, à l'instar des jeunes vivant aujourd'hui à l'étranger qui préfèrent se marier avec des filles du pays. Nous, jeunes de l`époque, nous connaissions bien cette pratique, car nous l´avons vécue. Nos parents préféraient ce genre de mariage entre ressortissants de la même tribu ou alors de la même ethnie. C'étaient souvent des mariages arrangées entre les deux familles. Voici un incident très facheux qui se produisit au cours  d'un mariage d'un garçon venu de Léo et une Kisimbi de Mbanza dont nous taisons expressément le nom. En pareille circonstance, le fiancé (Kinois)  était souvent accompagné  des amis de son quartie, de quelques collègues de travail et de certains membes de famille. Il fallait à tout prix impressionner la belle famille et les badaux.  Les jeunes de Thysville n'étaient pas souvent emùballés pour assister à ce genre de cérémonies. Ils étaient jaloux que la jeune fille qu'ils ont vu grandir jette son dévolu sur un inconnu.En cette circonstance exceptionnelle, chaque famille ne lésinait pas sur les moyens pour faire plaisir aux heureux époux. La fête commençait le plus souvent le samedi avec la célébration du mariage coutumier dans la parcelle de la future épouse, avant la traditionnelle messe qui consacrait l'union sur le plan réligieux et qui était dite le dimanche matin vers 11 heures. Généralement, avec la fin de la messe approchait le moment fatidique où la jeune fiancée devenue mariée s'apprêtait à quitter sa famille. Avec des larmes aux yeux, on chantait : " Longo lua Nzambi Kiese lutuala. Kiese kuzulu ye va n´toto mpe" etc...Après la célébration de l'Eucharistie, rendez-vous était pris en direction de la Mutuelle Bar, c'était le lieu privilégié où les invités allaient prendre le vin d'honneur, manger et danser en l'honneur des jeunes mariés. Plus tard, Congo Bar, Kiakia Bar et même la Salle des fêtes de l'Offitra s'ajuteront à cette liste. Un jour au cours du dîner offert par une famille qui organisait la fête de sa fille Chez Papa Ali Sidi, un fait insolite attira l'attention des curieux. A cause de la chaleur et pour manger à l'aise, presque tous les convives avaient ôté leurs costumes pour rester en chemises. Il faisait tellement chaud que tout le monde suait comme des porcs. Nkaka Mabidi alias Muntu a Nda, avait des soupçons sur un sapeur kinois qui se faisait passer pour le centre de la terre. Celui-ci ne voulait pas se débarrasser de sa veste. Muntu a Nda un Vieux Kisimbi qui n'était pas né de la dernière pluie, suggéra au Maître des Céans d'inviter tous les hommes présents dans le bar d'ôter leurs vestes. Et comme on ne blaguait pas avec les ordres de Caïen, notre bonhomme, la mort dans l'âme s'exécuta, malgré lui. Quelle ne fut notre surprise de constater que ce Monsieur tiré à quatre épingles avec une belle cravate au cou, portait en réalité une chemise en lambeau au dessous de sa veste. C´était trop triste pour le Kinois, tandis que les ngunguois en avaient fait leur sujet du jour.
    Matoko ma Kinsasa kalulandi ko.
    Wo n´zaka kavuete, kuna nsi kinkutu taba dia nkulu dia toboka.
    Lu toma mona kueno  ngindu zakala ye zimbuta zeto.
    Comme papa Ali Sidi imposait plutôt peur que respect, ces bisimbi bia nkulu l´avait utilisé pour ridiculiser les KINOIS. Enfin, au moment où les kinois repartaient à Kinshasa avec leur femme, les jeunes entonaient l'hymne de la séparation intitulé :  "Tata wa dia mbongo wa yenda kiadi muana,... Mono ngiele zekana ye...." 
    Rideau 
     
    Crispin Régis Lukoki
    Simbi kia nkulu
    .             
                       


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  • Nous avons la douleur d'annoncer aux amis et connaissances la mort inopinée de la mère de Mme Nsimba, Infirmière de son état à l'hôpital de Nsona Nkulu, ex. Président Charles où elle exerce ses activités professionnelles. La dépouille mortelle de la belle-mère de Ricky MPANZU qui a quitté la terre des hommes dans la journée de  mardi est conservée à la morgue de l'Hôpital de Nsona Nkulu. La levée de corps aura lieu ce lundi 7 juin 2010 avant d'être acheminée dans la journée de mardi dans son village natal où elle s'en ira reposer à côté des siens.
    En ces durs moments de la séparation avec sa chère maman, nous exhortons Madame Nsimba et tous les membres de sa famille d'affronter cette dure épreuve avec courage et à confier leur douleur entre les mains du Seigneur. Quant à nous, il nous reste simplement à leur présenter nos condoléances les plus sincères.
    Kocsis


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  • Rapport sur les activités de la Ngunguoise à Mbanza Ngungu du 15 au 17 mai 2010.

    La soirée de la Ngunguoise s'est déroulée dans de bonnes conditions et peut être qualifiée de réussite sur le plan humain car l'ambiance était totale jusqu'à 4h du matin. Néanmoins, sur le plan financier cela a été désastreux ; la cause essentielle étant le non respect du droit de participation de 50$ demandé pour le dîner et l'absence de nombreux membres. Beaucoup de gens ont confondu souscription et droit d'entrée car LA NGUNGUOISE a presque volontairement omis d'insister sur ce point. Nous récoltons ce que nous avons semé.
    En ce qui concerne l'activité du dimanche, ce ne fut pas non plus une réussite sur le plan financier mais un moment inoubliable pour les personnes présentes qui se sont défoulées jusqu'à 3h du matin. Les causes de ce rendez-vous manqué sont essentiellement :
     - les problèmes ISP/UK du mercredi 12/05/2010;
    - le changement brusque de salle;
    - l'heure du concert;
    - la mentalité des ngunguois.
    Des Finances

    Entrées

     

                                            

    $us

    $us

    cotisation (50$) section Kin

     

    1019

     

    cotisation (50$) section Mbanza

    670

     

    encaissement pendant la soirée

    1564

     

    Cotisations spéciales

     

     

     

     

    Hubert Betamona

     

     

    2000

     

    Hilaire Mabeluanga

     

     

    3013

     

    Léon Kintaudi

     

     

    1000

     

    Luntadila Damase MK

     

     

    300

     

    Pierre Mabeluanga

     

     

    100

     

    André Nkunku

     

     

    100

     

     

     

     

     

     

    Dépenses

     

     

     

     

    Impression invitation

     

     

    100

    location bus

     

     

     

    350

    communication coordo kin

     

     

    20

    complément transport

     

     

    69

    complément carburant bus

     

     

    22

    restaurant+rafraîchissement Zaiko

     

    252

    bus instrument

     

     

     

    313

    divers

     

     

     

    40

    3 chèvres (fête samedi)

     

     

    150

    service traiteur

     

     

     

    1500

    boissons

     

     

     

    732

    refroidissement+transport

     

     

    24

    Masikulu

     

     

     

    392

    Zaiko

     

     

     

    5000

    banderoles

     

     

     

    102

    radio,tv

     

     

     

    230

    salle de fête

     

     

     

    250

    salle st Thérèse

     

     

     

    150

    logement chef Zaiko 

     

     

    70

    logement Zaiko

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Total

    9766

    9766

     Souscription:
    Il y a eu des souscriptions de 2090$ à percevoir, les coordo de Kin et Mbanza sont chargés du suivi.
     
    Remarque:
     
    1) Le budget qui était déficitaire à été équilibré grâce à la contribution spéciale de certains membres;
    2) La facture de l'hôtel Makani sera remise après le deuil de Papa Mvindu Makani car la Ngunguoise doit bénéficier d'une réduction;
    3) Le montant encaissée lors de la soirée du dimanche soit+/- 215$ à été redistribué pour achat de boissons et remise aux musiciens pour effectuer des achats au marché avant leur retour sur Kin.
    Pour la Ngunguoise
    Hilaire Mabeluanga

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  • Bien que nous soyons affligés par le décès à Bruxelles d’un grand et irremplaçable baobab de Mbanza-Ngungu, en l’occurrence, Mbuta André Mvindu, nous ne pouvons pas ne pas raconter notre dernier séjour dans notre cher terroir. Ce séjour qui a commencé le samedi 15 mai à l’occasion de la Fête annuelle de La Ngunguoise A.S.B.L. organisée, cette fois encore à Mbanza-Ngungu, comme les membres l’avaient décidé lors d’une réunion, s’est terminé l’après midi du lundi 17 mai, après avoir fait l’inévitable marché des légumes fraîches. La fête elle-même a commencé vers 20h00 par le mot de circonstance prononcé par le Président Hubert Betamona avant la présentation des officiels qui ont répondu à l’invitation de notre association. Cette présentation a été faite par l’Honorable Député Atou Matubuana. Nous devons épingler au passage quelques distinguées personnalités qui étaient de la fête, tels que : Honorable Député National Kembukusua, Honorable Nsimba Colibri, Président de l’Assemblée Provinciale du Bas-Congo, Excellence Nginayevuvu, Ministre Provincial de l’Environnement, Honorable Loko, Député National, Honorable Yukula, Député Provincial. Ensuite le Coordonnateur de la Section Kinshasa, Monsieur Michel Malundamene, a présenté à l’assistance toutes les têtes dirigeantes de Kinshasa, tandis que Monsieur Lukau, Coordonnateur de la Section Mbanza-Ngungu, a lui aussi présenté ses membres présents. L’occasion fait le larron dit-on, nous avons eu le plaisir de visiter la Galerie « ETOILE » que notre président d’honneur « Docteur Léon Kintaudi » a construit sur l’avenue Tabora, ponctuée d’une salle de fêtes d’environ 250 places avec podium pour orchestres, invités d’honneur ou autres. Contrairement à certaines salles de fêtes, la Galerie Etoile dispose de petites toilettes bien équipées et très propres, de vraies salles d’aisance qui sont nettoyées régulièrement après passage de quelques invités afin de ne pas cumuler la poussière. Beau cadre. C’est Zaïko Nkolo Mboka conduit par Nyoka Longo, lui-même, qui a animé la soirée jusqu’aux petites heures du matin. Il faut dire que Mbanza-Ngungu connaît rarement des soirées électriques pareilles. Tout le monde avait mis la main à la pâte. Un autre ensemble musical, celui qui accompagne les besi ngungu dans toutes ses manifestations, « Masikulu » de Mbongo André, a joué quelques 5 morceaux de folklore moderne avec des instruments électriques, a drainé tout le public sur la piste, sans distinction de rang social. C’était inoubliable.

    Le dimanche 16 mai au soir, une autre soirée musicale était organisée avec l’orchestre Zaïko et cette soirée était encore une totale réussite. Le rapport de La Ngunguoise sur  l’organisation financière de ces soirées, édifiera tout le monde sur l’effort consenti par les membres de cette association.

    A l’année prochaine.

    Augustin MALONGA


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  • Une fois de plus, la tradition a été respectée. Mbanza Ngungu a vibré au rythme de LA NGUNGUOISE qui a organisée le samedi 15 mai 2010 sa fête annuelle, qui reste toujours un des temps forts pour cette organisation, une occasion où les ngunguois de la diaspora kinoise acceptent de communier avec leurs pairs de Mbanza ngungu, communément appelés Bisimbi. Comme par le passé, les participants à divers échelons ont contribué financièrement dans l’organisation matérielle de cette fête qui a été agrémentée par l’orchestre Zaïko Langa Langa de Jossart Nyoka Longo. Loin de nous l’idée de présenter au grand public le rapport général de cette manifestation,  nous nous limitons à féliciter tous les donateurs traditionnels de cette association, à savoir le Vieux Pierrot Mabeluanga, le jeune PDG Luntadila MK et autres André Nkunku.  C’est ici l’occasion de souligner la grande maturité de certains membres du groupe qui à eux seuls n’ont pas lésiné avec les moyens, en prenant pratiquement en charge toutes les grandes dépenses qui ont été effectuées pour la circonstance. Coup de chapeau à Hilaire Mabeluanga, Hubert Betamona et au Dr Kintaudi, ce trio de choc dont la contribution pour le fonctionnement et le rayonnement de cette association dépassent tous commentaires.

    Kocsis


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