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    MBUTA MASHAKADO ST DECEDE

     

    Nous avons la tristesse d’annoncer aux amis et connaissances la mort de Dieudonné Nzolantima, alias Mbuta Mashakado, décès survenu à Johannesbourg en Afrique du Sud où il était interné pour des raisons de santé. Mbuta Mashakado est une figure bien connue dans les milieux les plus huppés de notre pays pour avoir crevé l’écran dans la décennie 70 au sein de l’orchestre Zaïko Langa Langa. Mosi, mosi, Raser bango, ne cessait-il de répéter. Oui, cette vérité ne fait que se confirmer. Un à un, la liste des amis de notre enfance qui nous quittent ne fait que s’allonger. Personne n’y échappera. Aujourd’hui, c’est Mbuta qui est parti. Demain, on ne sait pas à qui sera le prochain tour ?

    Pour ceux qui ne le savent pas, Mbuta fut un GwaGwamen de la première génération. Il n’a jamais oublié ses origines. Très simple dans la vie et fidèle dans les amitiés, il savait retourner l’ascenseur à tous ceux qu’il avait connu. Moi qui vous parle, il me désiçgnait toujours sous le vocable de Président, se souvenant avec beaucoup de nostalgie du beau vieux temps et de son passage plein de souvenirs au sein de la fameuse équipe des Jeunes GwaGwa.

    Voici pour la petite histoire. En 1966, lorsque j’avais rencontré Dieudonné Nzolantima à l’Athénée de Thysille où nous étudions tous  les deux, rien ne présageait que ce garçon qui est né avec la cuillère dans la bouche et faisait partie de la fratrie du richissime Nzolantima, opérateur économique de très grande notoriété à Kinshasa, pouvait devenir un musicien. Je me rappelle encore qu’après feu Damien Bantala, dont la présence fut considérée comme sporadique, c'est Dieudonné qui fut le véritable premier pied noir qui fut enrôlé au sein des Jeunes GwaGwa. Pour les non initiés, c’est ainsi qu’on désignait tous les jeunes kinois qui ont plus tard renforcé les rangs de cette équipe fanion des jeunes de Thysville. Au sein de cette dernière équipe où nous avions réussi à l’enrôler, il évoluait au poste d’avant centre. Sindani Brown, Alexis Mandiangu et Gento Sa Eva, furent ces véritables potes dans cette équipe où sa gaieté et son savoir vivre ne laissèrent personne indifférent.

    Le football fut pour lui un simple passe temps. C’est plutôt en tant qu’artiste musicien que Dieudonné va acquérir ses véritables lettres de noblesse. En effet, rentré à Kinshasa après quelques années passées à l'internat de cette école secondaire de Thysville, ce jeune homme qui en sa qualité d’ainé de sa famille se faisait appeler « Mbuta », réussit à effectuer au grand dam de ces parents une entrée spectaculaire dans l’orchestre Tout Choc Anti Choc Zaïko Langa Langa. A ses débuts, pour se distraire, disait-on, il se contentait de jouer de la musique pop en lever de rideau pour égayer les clients avant l’entrée sur scène des têtes couronnées de Zaïko. C’est à l’issue de la première vague qui a entrainé le départ du quartet offensif de choc de cet ensemble composé de Evoloko Jocker, Mavuela Somo le Géant Catalogue, Bozi Boziana et Shungu Wembadio que Yaya Brown va imposer sa marque et son style dans ce groupe. Esseulé, Nyoka Longo va reconstituer son attaque chant en faisant appel à Mbuta Mashakado, Bimi Ombale, Lengi Lenga Ya Lengos et Likinga Mangenza Redo pour l’épauler à l’attaque chant. Le Tout Choc Anti Choc Zaïko Langa Langa, tout feux, tous flammes devint époustouflant. Il balaie tout sur son passage. Plusieurs de ses chansons vont bouleverser le hit parade kionois, tandis que sa danse « Choquez » fait des ravages partout. C’est la belle époque de Elo, la plus grande composition de Teddy Sukami. Mbuta en profite pour introduire dans le répertoire de cet orchestre sa chanson fétiche : BELI MASHAKADO dans laquelle il tente de lancer un défi à ses parents : « Ba ko pekisa pamba, na ko boya yo te ».

    Son aventure dans Zaïko a connu des hauts et des bas. En tournée européenne avec son orchestre, il a failli créer son propre orchestre avec l’appui de Jojo Mandiki de Panama. Mais c’est son ami Ya Lengos qui en profite avec la mise en œuvre des Casques Bleus, un groupe d’accompagnement qui facilita à cet artiste de réussir son premier nzo nzing. Plus tard, suite à une incompréhension, Mbuta qui n'acceptait pas qu'on lui marche sur les pieds se retrouva dans l'orchestre Yoka Lokole "The fania alls stars". C'est dans ce groupe où nous avions choisi l'anecdote la plus croustillante de sa carrière pour avoir osé narguer Papa Wemba en plein concert, lui arrachant le micro au cours d’une production de leur groupe. Cet acte qui est restée mémorable dans la mémoire des mélomanes fut ponctuée par ce cri de guerre qui est resté célèbre dans les milieux : « Na canaille kaka ». Humilié, Papa Wemba n'avait pas supporté cet affront. Il décida d'aller créer son propre orchestre Viva La Musica avec son ami Pecho wa Ngongo. C’était la belle époque enfants de Mbinza qui se considéraient comme les seuls aristochrates de la ville de Kinshasa à cause de la situation sociale très enviée de leurs parents. Ceux-ci dictaient sans partage leur loi sur leurs amis des quartiers périphériques. Aussi, en deux temps, trois mouvements, les amis de Mavuela Somo n'hésitèrent pas un seul instant pour confier à ce garçon considéré à juste titre comme un homme trouble fête, cette sale besogne qui fit beaucoup de bruit dans le milieu.

    Voilà l’homme, le sportif que j'ai connu, le musicien, la star que fut Mbuta Mashakado.

    Mais, suite aux pressions exercées sur lui par toute la famille, celui-ci finit par abdiquer. Il comprit où se trouvait sa voie. Aussi, il s’en alla parachever sa formation en Europe avant de revenir au pays où il eut le bonheur de participer à la gestion de l’entreprise de Papa Nzolantima.

    Dieudonné qui est né si je ne me trompe pas en 1952 vient de nous quitter sur la pointe des pieds à l’âge de 59 ans. C’est une vedette confirmée sur toute la ligne qui s’en va à Mpemba, le lieu sacré où reposent tous les monstres sacrés.

    Heureux aux hommes qui ont bien vécu leur vie. Le nom de Mashakado est ta marque déposée. Il restera éternellement collé aux lèvres de tous ceux qui t'ont aimé et adoré. Va reposer en paix. Que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère. 

     


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    Papa Hilaire MALAUKA a tiré sa révérence

     

    Nous venons d’apprendre ce samedi 18 juin 2011, la triste et douloureuse nouvelle de la fin du parcours terrestre de Papa Hilaire Malauka, dont la mort a été constatée dans la matinée du même jour à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Le Vieux Hilaire qui était le géniteur de Freddy Jacques Malauka, Gwagwamen de souche et membre influent de CANGU France, laisse une veuve éplorée et une progéniture nombreuse.

    Dans la foi et  l’espérance en la résurrection, nous exhortons le Très Haut d’accueillir pour un repos mérité, son serviteur dans sa dernière demeure.

    Le programme des funérailles vous sera communiqué ultérieurement.

     

    Qui était cet homme que nous pleurons aujourd’hui ?

    Tous les anciens de Thysville, plus particulièrement les férus du ballon rond se souviendront toujours de ce grand footballeur de renom qui avait marqué son époque au sein du FC Amicale « de la Terre ». C’est nous qui venons d’ajouter ce dernier qualificatif, pour différencier le jeu élégant et plein de charme que nous offrait le team rouge et blanc au cours de chacune de ces productions.

    Pour la petite histoire, le football thysvillois d’avant l’indépendance jusqu’aux années 70 fut dominée par une rivalité criante entre les enfants terribles de Tata l’Abbé Emile Dinganga et les Cheminots (Diables Rouges) de Nsona Nkulu. Les deux équipes qui se disputaient le leadership de notre football renfermaient au sein de leurs équipes respectives, des joueurs emblématiques et de très grande rénommée qui ont marqué la vie de ces deux formations. Papa Hilaire fut l’un d’entre eux, car il a presque connu toutes les générations des joueurs qui se sont succédé dans cette équipe des enfants résidant à Sanzela. Il a eu le bonheur de côtoyer Biola, Mandombe, Makonko Roi des Ciseaux, Edouard Mbobo, Amara Sidi « le roi de la plaine », Porqué, etc… Il a joué aussi  avec Ndinga Massengo alias Commando, Vignal, Tazi, Mantua « Sumata », Ndualu Baudouin, Ndualu Benga dit Coppens, De la Danse,  Nsota Bonga Bonga, Kimvuidi Mieux, Nlandu Katap’s, Kindundu Braine et autres Baïla. Titulaire indiscutable au sein de cette formation de l’Amicale, il fut jusqu’à la fin de sa carrière une vedette dans le vrai sens du terme.

    Papa Hilaire fut un véritable baroudeur, un dur à cuire. Les Français diront qu’il fut une foudre de guerre. Les nombreux supporters de l’Amicale avec à leur tête Mbuta Nikuna et Mbuta Mabua, parlaient d’un « Ndoki a Mpelo ». Les rares bangala qui vivaient à Thysville le comparaient à un « Nyama ya etumba ».

    Très respecté par les siens, cet athlétique et coriace joueur qui évoluait au cœur  de la défense de son équipe était craint par ces adversaires. On nous avait appris que c’est à Tumba où il avait effectué une partie de ses études qu’il avait fourbi ses armes. Il était connu de tout le monde pour sa grande passion pour le football et il n’était pas rare de le retrouver seul sur le terrain de football de son école courir seul derrière son ballon. C’est l’une des célébrités ngunguoise de sa génération.

     

    En dehors du football, Papa Hilaire était un chauffeur mécanicien qui travaillait au service des TP à Nsona Nkulu. Travailleur consciencieux, il fut muté à Kinshasa où il poursuivra ca carrière toujours dans les services publics de l’Etat. A Kinshasa, le Vieux Hilaire et toute sa famille s’était installé à Matete.

     

    A Jacques Freddy Malauka, son fils aîné,

    Le moment fatidique de la séparation avec un parent que nous voulons éviter tous est arrivé. Papa s’en est allé. C’est dur, mais ainsi va la vie ! Prends tes responsabilités. Le Vieux a droit à des obsèques dignes d’un homme public qu’il fut de son vivant.

     

    Papa Hilaire,

    Tu nous as fait rêver dans notre jeunesse. Nos cœurs continuent à vibrer au rythme de : A Yaya Amicale !!! Aye Mabe , Amicale,  cette belle et inoubliable mélodie qui accompagnait les nombreuses victoires de notre équipe.

    Ton amour pour le football sport-roi était sans pareil. Tu comptes parmi ceux qui nous ont donné le gout de pratiquer ce sport.

    Va reposer en paix !

     

     


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  • Respectant une tradition vieille de plus de trente ans, les membres de LA NGUNGUOISE ont passé un long week-end de retrouvailles à Mbanza Ngungu. Leur programme aussi riche que varié était essentiellement centré sur l’inauguration du deuxième bâtiment de l’Ecole primaire de Kola. Les ngunguois de Kinshasa ont poursuivi leur pérégrination au fin fond de la rivière Ludiwa où ils ont posé la première pierre du pont en construction sur ce lieu. Cet ouvrage est signé Luntadila MK, l’un des opérateurs économiques les plus en vue de la contrée. Le clou de leur séjour a été marqué par la soirée récréative animée par l’orchestre Zaïko Langa Langa nkolo Mboka de Nyoka Longo Mvula.  


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  • Le temps est très loin où le FC GwaGwa dictait sa loi sur toutes les équipes de Mbanza Ngungu. Cette traversée du désert avait coïncidé avec la suprématie des équipes Sucrière de Kuilu Ngongo et Cilu de Lukala qui avaient réussi à rejeter le nom de GwaGwa dans les oubliettes de l’histoire. C’était sans compter avec le dynamisme et la volonté d’un jeune homme aux dents très longues. Arrivé à la tête du comité sportif de ce club depuis à peine deux ans, Néron Nkata, car c’est de lui qu’il s’agit a réussi à redresser la barre. Au moment où nous écrivons ce papier, celui-ci a véritablement le vent en poupe. Dès sa prise de fonction, il s’était fixé comme objectif de remettre le team bleu et blanc sur l’ornière en renouant avec son glorieux passé. Après une première saison désastreuse, un rappel des troupes fut organisé sous les auspices de Papa Yorgho qui a accepté de revenir aux affaires en qualité de Conseiller et joue un rôle de premier ordre à côté des joueurs qui le respectent. Depuis le début de cette saison, les vieux démons de Nsona Nkulu ont de nouveau jeté leur dévolu sur cette équipe.

     

    Après une saison époustoufflante, ce samedi 4 juin 2011, il s’est joué au stade Kitemoko de Mbanza Ngungu le classico FC GwaGwa – SC Cilu de Lukala. A l’issue d’un match très palpitant, le dernier pour le poule de Mbanza Ngungu, les ngunguois ont eu raison des cimentiers qu’ils ont battu sur le score étriqué de 1 but à o. Avec cette victoire,  le Football Club Gwagwa s’est coiffé les lauriers du sacre et a remporté le titre de vainqueur de ce groupe.

    Désormais, les regards des sportifs ngunguois sont tournés vers la deuxième phase qui va bientôt opposer les deux premières équipes de Mbanza Ngungu aux formations correspondantes du groupe de Kuilu Ngongo.

    Avec cette réussite, nous pouvons confirmer que les poulains de Néron Nkata se trouvent en ballotage favorable pour remporter le play off, avant de participer au tournoi provincial qui va mettre aux prises les champions des différentes associations et cercles de football du Bas Congo.

     Tous les GwaGwamen du monde sont invités à soutenir leur club dans cette phase très décisive.


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  • Nous portons à la connaissance des ngunguois et des amis de la Famille Dokolo, la mort de Mansoni-ma-Dokolo, plus connu sous le pseudonyme de Brown, décès survenu à l’hôpital Saint Luc de Kisantu. Figure bien connue à Mbanza Ngungu où il s’était installé après ses études en Belgique, Brown faisait partie des meilleurs fleurons qui gravitaient autour de leur oncle de PDG. Sportif consommé, il était à la tête de l’AS Songa Mbandu, l’une des formations sportives qui avait contesté l’insolente suprématie du FC GwaGwa et de l’AS Bilanga Matebo. Président sectionnaire du Mouvement de Libération du Congo de son ami Jean Pierre Bemba, c’est un homme de grande influence dans notre cité qui vient de nous quitter. Le programme de ses funérailles se présente comme suit :

    - Jeudi, 9 juin 2011 : levée de corps à la morgue de l'Hopital de Nsona Nkulu et veillée mortuaire

    - Vendredi, 10 juin 2011 : départ de la dépouille mortelle à Sombala

    - Samedi, 11 juin 2011 : Enterrement

    Que sa famille biologique représentée par Alphonse Mangyawu trouve ici l’expression de notre vive compassion. Que l’âme du défunt repose en paix.


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